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Sidwaya N° 7692 du 24/6/2014

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Approvisionnement en eau: 63% des ruraux boivent sans danger
Publié le mardi 24 juin 2014   |  Sidwaya


Harouna
© Autre presse par DR
Harouna Ouibiga, DG de l’ONEA, avec quelques uns de ses collaborateurs


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L’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) a animé, le vendredi 20 juin 2014 à Ouagadougou, une conférence de presse. Cette entrevue a permis aux responsables de la nationale de l’eau de faire, aux journalistes, le bilan de ses activités de 2013 et ses perspectives en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement en milieu urbain.

«L’accès à l’eau potable est estimé à 63% en milieu rural et 86% en milieu urbain en 2013. Quant à l’accès à l'assainissement, il est estimé à 29% en milieu urbain». C’est le bilan global fait par le Directeur général (DG) de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), Yamba Harouna Ouibiga, aux hommes de médias, le vendredi 20 juin 2014 à Ouagadougou. La rencontre avec les journalistes a fait suite à la réunion du comité de supervision des activités de l’ONEA, tenue plutôt dans la matinée du vendredi, au cours de laquelle les parties prenantes ont pris connaissance de l’avancement des activités d’investissement et de renforcement des capacités propres du Programme national d’approvisionnement en eau potable et assainissement (PN-AEPA). La responsabilité de l’ONEA étant d’assurer la gestion du secteur de l’approvisionnement en eau potable et assainissement, le DG a indiqué que sa société a travaillé, au cours de l’année, avec ses collaborateurs, notamment les communes à travers le développement de conventions de partenariat afin de rapprocher les services des populations. «On le constate, les villes s’accroissent, la démographie y est galopante, les besoins des populations d’eau potable et d’assainissement et de qualité s’expriment, chaque jour», a fait remarqué M. Ouibiga. En droite ligne de son plan stratégique 2011-2015 qui est d’être une entreprise de référence dans son domaine en Afrique, il a souligné l’introduction d’un certain nombre d’innovations, en vue de satisfaire sa clientèle. Il s’agit principalement du centre d’appel, de la télé et la radio relève, de la relève par téléphone portable et de nouveaux modes de paiement des factures. En termes de défis, le premier responsable de l’ONEA dit vouloir travailler à mobiliser plus de ressources financières, de ressources en eau et de changement de comportement.

Ziga II, la fin des ennuis pour Ouaga ?

Aussi la nationale de l’eau voudrait-il assurer continuellement le service d’eau et améliorer la démarche d’anticipation dans la mise œuvre de ses projets. «C’est ce qui explique l’anticipation de nos actions pour renforcer les systèmes existants et en créer de nouveaux. C’est le cas notamment de la préparation de la phase II du projet Ziga», a-t-il noté, non sans confier que la mise en place des infrastructures de production va assurer une distribution d’eau potable de la ville de Ouagadougou jusqu’en 2030. Le coût global du projet dont certaines signatures de convention de financement ont été faites, selon M. Ouibiga, est estimé à 104 milliards de FCFA. Le projet Ziga II mettra-t-il fin aux coupures récurrentes d’eau à Ouagadougou ? A cette interrogation des journalistes, le secrétaire général de l’ONEA, Dieudonné Sawadogo a d’abord, fait savoir que des dispositions ont été prises pour amoindrir la souffrance des consommateurs. Elles concernent essentiellement, la réalisation et la réhabilitation des forages dans le but d’injecter leur production dans le réseau. Il a ensuite précisé que la phase II est une solution à moyen terme. Le DG Ouibiga se veut être plus pragmatique. «Ziga II ne sera pas la fin des ennuis parce que la population va grandissante et il faut toujours planifier d’autres projets pour satisfaire les populations. Ce projet, sauf glissement de calendrier, devrait assurer l’approvisionnement jusqu’en 2030 et nous sommes en train de réfléchir avec les partenaires, sur le post-Ziga II», a-t-il notifié avant.

Joseph HARO

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