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L`Observateur Paalga N° 8647 du 23/6/2014

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Zéphirin Diabré: «L’UPC ne doit pas manquer la présidentielle de 2015»
Publié le lundi 23 juin 2014   |  L`Observateur Paalga


Politique
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Politique : l`UPC tient son premier congrès ordinaire
Samedi 21 juin 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. L`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) tient son premier congrès ordinaire sous le thème "Faire de l`UPC, le moteur de l`alternance démocratique et du vrai changement en réponse aux aspirations du peuple burkinabè". Photo : Zéphirin Diabré, président de l`UPC


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Les 21 et 22 juin 2014, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu, 4 ans après sa création, son 1er congrès ordinaire à la maison du Peuple. Deuxième force parlementaire du Burkina avec ses 19 députés, le parti a réuni environ 1500 congressistes, venus des 4 coins du Burkina et même de l’étranger, pour réfléchir sur le thème «Faire de l’UPC le moteur de l’alternance démocratique et du vrai changement, en réponse aux aspirations profondes du peuple burkinabè». Ce premier congrès a rassemblé environ 1500 participants, venus des 45 provinces du Burkina et de l’étranger, pour réfléchir pendant 2 jours aux solutions politiques et programmatiques quant aux différents maux dont se plaint la population. Pour l’UPC et ses partisans, il est l’heure de l’alternance et du changement. Ils en veulent pour preuve ces données : 64% des Burkinabè étaient favorables à la limitation du nombre de mandats à deux en 2012 alors qu’ils étaient 53% en 2010, année de la création du parti.
Dans une ambiance festive, le président du parti, présenté par le maître de cérémonie comme le «maillot jaune de la présidentielle 2015», fit une entrée triomphale. Parmi les invités à ce rendez-vous, outre les représentants d’organisations internationales, interafricaines, de la société civile, on comptait le représentant de l’Union pour une république démocratique (URD) du Mali, le parti de Soumaïla Cissé ; celui du MNSD Nassara (parti de Seynou Oumarou au Niger), Al Moustapha Garba ; Me Gilbert Ouédraogo de l’ADF/RDA et Mahama Sawadogo du CDP. De la longue série d’interventions qui ont précédé celle de Zeph il est ressorti une grande similitude entre les deux partis invités malien et nigérien et l’UPC. En effet, «leurs leaders sont tous chef de file de l’opposition dans leur pays et incarnent les espoirs de leur peuple». Ensuite, le patron de l’ADF/RDA et vice-président du Réseau africain des partis libéraux a martelé que «pour son parti, la limitation du nombre de mandats présidentiels est non négociable». Il appelle cependant au dialogue pour trancher la question.
Le discours d’ouverture de Zéphirin Diabré, tant attendu par les congressistes, arrive. Il rappelle, d’entrée de jeu, l’opposition entre son parti et le CDP : «Nous n’avons pas de conflit personnel avec le CDP, puisque nous ne sommes pas des ennemis. C’est avant tout un combat d’idées, une divergence forte sur la manière de gouverner, sur la question de l’alternance». En effet, «que pourrait faire Blaise en 5 ans qu’il n’a pas pu faire en 30 ans ?», demanda le président du parti du lion quand il a évoqué la question de la limitation des mandats. Puis d’inviter les partis de l’opposition à l’union : «Notre unité sera notre force face aux manœuvres de division et de corruption que nous réserve le pouvoir de la 4e république».
A l’issue de deux jours de travaux, les congressistes ont pris plusieurs résolutions, dont la fusion du parti avec les Verts du Burkina ; l’exclusion de membres «indélicats» tels Assibo Ouédraogo et l’adhésion du parti à l’Internationale libérale africaine, et élu les membres du Secrétariat exécutif national (SEN) ainsi que du Bureau politique national (BEN). C’est sans surprise que Zéphirin Diabré a été reconduit à la tête du parti. Avant son discours de clôture, l’artiste Sana Bob est venu enflammer la salle avec sa chanson engagée «Mon Pays». Pour finir, le boss de l’UPC a déclaré que la réorganisation des structures vise à répondre au souci de passer progressivement du statut de parti contestataire à celui de parti gestionnaire du pouvoir. Selon lui, l’adhésion à l’Internationale libérale traduit la volonté des peuples qui se manifeste par «la démocratie pluraliste, la démocratie libérale qui est devenue l’aspiration des peuples à travers le monde». Et d’ajouter que leur vision de l’économie est «celle d’un équilibre intelligent entre l’Etat et le marché», d’où leur choix du social-libéralisme. Pour conclure, Zeph a laissé entendre qu’il serait candidat en 2015, en attendant le congrès extraordinaire qui se tiendra après des concertations avec le reste de l’opposition politique : «En tant que parti majeur de l’échiquier politique, l’UPC ne doit pas manquer l’élection présidentielle de 2015».



M. Arnaud Ouédraogo & Mirabelle C. Sanou (stagiaire)

Encadré

Le manque de fair-play des militants

Invité comme d’autres partis, le CDP, par la voix de son représentant, Mahama Sawadogo, s’est fait pratiquement huer par les militants chantres du changement. En effet, pendant son propos, lorsque l’ancien député a évoqué la possibilité offerte par la Constitution de modifier l’article 37 ou de tenir un référendum, il a été interrompu par deux fois par les militants à coups de Héii ! et de Attention ! Un manque de fair-play et de courtoisie que de mal recevoir son hôte, d’autant plus que c’est dans le cadre du dialogue politique que le parti au pouvoir était à ce premier congrès de l’UPC ; heureusement que les responsables du parti ont vite fait de rectifier le tir.

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