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Le Quotidien N° 1094 du 21/6/2014

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Journée mondiale des réfugiés : Pour que plus jamais la guerre ne déchire aucune famille
Publié le lundi 23 juin 2014   |  Le Quotidien


Journée
© aOuaga.com par A.O
Journée mondiale des réfugiés : le HCR et la CONAREF main dans la main au Burkina
Mercredi 18 juin 2014. Ouagadougou. Les premiers responsables du Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) et la Commission nationale pour les réfugiés (CONAREF) ont animé une conférence de presse pour présenter les activités commémoratives, le 20 juin, de la Journée mondiale du réfugié placée sous le thème "Une seule famille déchirée par la guerre, c`est déjà trop !"


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Le vendredi 20 juin 2014, le Burkina, à l’instar de la communauté internationale, a commémoré la journée mondiale des réfugiés. Placée sous le thème « Une seule famille déchirée par la guerre, c’est déjà trop », c’est le site d’accueil des réfugiés de Goudoubo, localité située à une vingtaine de kilomètres de Dori, qui a abrité la cérémonie commémorative, devant le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Alain Zoubga, représentant son homologue des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, la représentante du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) au Burkina, Gogo Hukportié, et de Rokia Traoré, ambassadrice de bonne volonté de l’UNHCR.
« Une seule famille déchirée par la guerre, c’est déjà trop ». C’est sous ce thème que Burkina, à l’instar de la communauté internationale, a commémoré la 14e journée internationale des réfugiés. Pour l’occasion, c’est le site d’accueil des réfugiés maliens de Goudoubo qui a abrité la cérémonie commémorative. La commémoration de la journée internationale des réfugiés, le 20 juin de chaque année, offre l’occasion de faire à l’échelle mondiale un plaidoyer sur la protection des réfugiés. Pour le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Alain Zoubga, le thème central choisi pour la célébration est interpellateur à plus d’un titre. Car, a-t-il fait savoir, « ces dernières années ont été difficiles pour les populations de plusieurs pays. Les multiples crises de par le monde ont engendré un exil forcé et massif des populations vers des horizons souvent inconnus. Ces personnes contraintes de fuir au-delà des frontières de leurs pays ont souvent abandonné leurs souvenirs, leurs amis, leurs biens et pire, leurs familles qui sont le socle de la vie en société », a laissé entendre Alain Zoubga. A cet effet, il a cité en exemple les crises au Mali, en Centrafrique, au Sud-soudan, en Syrie et en Irak. Selon, lui, la question des réfugiés préoccupe au plus haut point la communauté internationale. De par le monde, plus de 50 millions de personnes sont actuellement déplacées pour cause de guerre et de violence. A ce chiffre s’ajoutent plus de 33 millions de personnes sont des déplacées dans leur propre pays et 17 millions de personnes dans les pays voisins. Le Burkina, quant à lui, abrite plus de 34 000 réfugiés avec 33 781 réfugiés maliens et 57 demandeurs d’asile, toutes nationalités confondues. La représentante de l’UNHCR au Burkina, Gogo Hukportié a salué les efforts fournis par le Burkina dans la protection des réfugiés en leur assurant un accès aux besoins de base, notamment, l’accès à l’éducation, à la santé, à l’eau potable, à la nourriture et à des abris. Elle a tenu à traduire ses remerciements aux partenaires de l’UNHCR qui ne cessent de lui apporter leurs soutiens. A ce propos, Gogo Hukportié a également tenu à lancer un appel à la générosité à l’égard des réfugiés. Pour Rokia Traoré, ambassadrice de bonne volonté de l’UNHCR, si des efforts ont été consentis à l’endroit des réfugiés, beaucoup reste à faire. En effet, L’UNHCR, malgré le soutien de ses partenaires, n’est qu’à 22% de financement de ses camps. Ainsi, elle a formulé ce vœu afin de permettre à l’UNHCR d’assurer, le minimum dans les camps de réfugiés et permettre à ses habitants de vivre décemment et acceptables, avant de retourner chez eux, L’UNHCR à un besoin de 78% de financement. Pour elle, il est temps qu’on en finisse avec les conflits en entrevoyant nos diversités comme une richesse. A la suite de l’ambassadrice de bonne volonté de l’UNHCR, le président du comité directeur des réfugiés du camp de Goudoubo et le vice-président de l’Association des réfugiés du Burkina, Joseph Nkurunziza ont témoigné leur gratitude au peuple burkinabé pour l’accueil fraternel et l’hospitalité qui leur a été accordé. Pascal Karorero, coordonnateur du système des Nations unies au Burkina, tout en saluant les efforts du gouvernement burkinabè pour l’accueil et la protection des réfugiés vivant sur le sol burkinabè, a relevé les actions du système des Nations unies en appui aux réfugiés. Il a saisi l’occasion pour livrer le message du secrétaire général des Nations unies à l’occasion de la commémoration de la journée mondiale des réfugiés. Un message où le secrétaire général de l’ONU a réaffirmé l’engagement de l’ONU à mettre fin aux conflits armés et à aider les personnes qui ont été forcées de fuir leurs maisons .
Par G. Maurice BELEMNABA

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