Politique : l’UPC se pose en moteur de l’alternance #aOuaga

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Politique : l’UPC se pose en moteur de l’alternance

Publié le samedi 21 juin 2014 | aOuaga.com

© aOuaga.com par A.O
Politique : l`UPC tient son premier congrès ordinaire
Samedi 21 juin 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. L`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) tient son premier congrès ordinaire sous le thème "Faire de l`UPC, le moteur de l`alternance démocratique et du vrai changement en réponse aux aspirations du peuple burkinabè"

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L’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) tient son premier congrès ordinaire les 21 et 22 juin 2014 à Ouagadougou. Cette toute première rencontre statutaire du parti depuis sa création en mars 2010 est placée sous le thème "Faire de l’UPC, le moteur de l’alternance démocratique et du vrai changement en réponse aux aspirations profondes du peuple burkinabè".

Le congrès va donner lieu à la relecture des textes fondamentaux du parti du lion à savoir les statuts et le règlement intérieur. Il sera également l’occasion de réaffirmer l’idéologie libérale du parti même si le président de l’UPC, Zéphirin Diabré, ne veut nullement être prisonnier d’un dogme. Le congrès mobilise, durant 2 jours, environ 1 500 participants venus des sections et des fédérations du parti à implantées à l’intérieur du Burkina et à l’extérieur comme au Mali, au Niger, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en France, en Allemagne, en Italie, en Libye, aux Etats)Unis d’Amérique, etc. Ils vont passer en revue le thème "Faire de l’UPC, le moteur de l’alternance démocratique et du vrai changement en réponse aux aspirations du peuple burkinabè" à travers des travaux en plénière et en commission.

Déjà, l’alternance et le changement ont été beaucoup présents dans les discours à la cérémonie d’ouverture à la Maison du peuple où le vert et le jaune, portés par les militants et militantes qui ont pris d’assaut la Maison du peuple, étaient les couleurs dominantes. Le président de l’UPC, Zéphirin Diabré qui est, par ailleurs chef de file de l’opposition politique (CFOP), en a le plus parlé dans son discours d’ouverture en réaffirmant l’opposition de son parti à la révision de l’article 37 de la Constitution sur la limitation du mandat à travers un référendum, la mise en place du Sénat. Il a placé son parti dans une logique de conquête et de gestion du pouvoir d’Etat et a, d’ores et déjà, invité ses militants à se préparer à cette éventualité avec l’élection présidentielle de 2015. "Notre parti doit commencer à évoluer du statut de parti contestataire, comme l’est naturellement tout parti d’opposition, à celui de parti gestionnaire, comme doit l’être tout parti qui se prépare à conquérir et exercer le pouvoir d’Etat", a-t-il fait savoir.

Avant le président de l’UPC, des responsables de partis invités ou leurs représentants tant de la majorité présidentielle que de l’opposition, ont aussi tenu le même discours à l’exception du représentant du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir), l’ancien député Mahama Sawadogo. Il a tenu à marquer sa différence en soulignant la nécessité de faire recours au peuple, en démocratie, sur des questions d’intérêt national, à travers un référendum. Mais il a eu de la peine à exprimer son idée avec les cris de désapprobation de la salle obligeant les organisateurs du congrès à demander le calme afin qu’il puisse délivrer son message.

La clôture du congrès est prévue pour le 22 juin en début d’après-midi à la Maison du peuple de Ouagadougou.

Séni DABO

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