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Sidwaya N° 7687 du 17/6/2014

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Forum économique des Amérique
Publié le mercredi 18 juin 2014   |  Sidwaya


Mine
© aOuaga.com par A.O
Mine de manganèse de Tambao : la société PAB S.A a son permis d`exploitation
Mercredi 14 mai 2014. Ouagadougou. Hôtel Laico. Le ministre de l`Energie et de l`Energie, Lamoussa Salif Kaboré, a officiellement remis le permis d`exploitation de la mine de manganèse de Tambao à la société Pan African Burkina (PAB) S.A


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Le ministre de l’Energie et des Mines, Lamoussa Salif Kaboré, a co-animé un panel le 10 juin 2014 à Montréal sur la «transition énergétique et croissance en Afrique : perspectives pour les investisseurs privés».

La politique énergétique du Burkina Faso a été « bien vendue » au Forum économique international des Amériques. Le ministre de l’Energie et des Mines, Lamoussa Salif Kaboré, au cours d’un panel qu’il a co-animé avec d’autres personnalités, a levé un coin de voile sur les ambitions du Burkina Faso en la matière. Cette politique énergétique est bâtie sur six axes pour relever plusieurs défis majeurs. On retient que le ministère de l’Energie et des Mines entend satisfaire la forte demande énergique et électrique, réduire le coût de l’énergie en général et électrique en particulier, favoriser l’accès aux services énergétiques en qualité à tous les Burkinabè. Mais pas seulement. Il nourrit d’autres ambitions : réduire la dépendance du Burkina Faso vis-à-vis des pays pétroliers par la promotion d’énergies renouvelables endogènes avec un focus sur l’énergie solaire, la mine, le biocombustible, le biogaz ; et améliorer l’efficacité énergétique et l’équité dans la fourniture des services énergétiques. En dépit de cette politique, le diagnostic fait par le ministre Kaboré indique que la situation énergétique du Burkina Faso de nos jours est caractérisée par la rareté des ressources naturelles exploitables. « Le pays des Hommes intègres » ne dispose pas, à ce jour, de fossiles exploitables. La quasi totalité des ressources en hydrocarbures est importée pour la production d’électrique, de transport et l’industrie, a-t-il expliqué. Le Burkina Faso produit lui-même de l’énergie thermique de l’ordre de 45%, de l’hydro-électrique de 14% et importe 40% de ses besoins en énergie de la Côte d’Ivoire et du Ghana. C’est pourquoi, il a insisté sur le potentiel d’énergie renouvelable dont dispose son pays pour conquérir son auditoire. De l’avis de Lamousa Salif Kaboré, le Burkina Faso est un pays très ensoleillé, où les températures peuvent atteindre 45 °C à certaines périodes de l’année. Ce gisement solaire, fait-il remarquer, est de 5,5 KW par m2 par jour avec une durée d’ensoleillement de 3000 à 3500 heures par an. Selon le ministre Kaboré, le secteur de l’énergie est un vaste chantier à la recherche de partenaires et d’investisseurs privés. Pour convaincre les potentiels partenaires à se rallier à sa cause, il a fait savoir que le Burkina Faso a créé des cadres institutionnels favorables à l’investissement. La SCADD et le code des investissements offrent des avantages fiscaux à l’investissement privé. Le gouvernement a déjà accordé, à l’entendre, une détaxation douanière et fiscale pour l’importation des équipements d’énergie solaire vers le Burkina Faso. Il a rassuré que le Burkina Faso est un pays démocratique, stable et sécurisé. Les ambitions de son département est de porter la couverture du territoire de 38% à 60% d’ici à 2015. Les projets pour y parvenir sont déjà nombreux. Dans un court terme, le ministère en charge de l’énergie va lancer un appel pour le recrutement d’un producteur indépendant d’électricité pour la construction d’une centrale thermique de 100 Mégawatts (Mgw) à Ouagadougou. La recherche de financement en cours permettra la construction d’une autre centrale de 250 Mgw à Ouagadougou. Il est aussi envisagé la construction de plusieurs centrales solaires photovoltaïques qui totaliseront plus 100 Mgw de puissance… Dans le moyen terme, il est prévu la réalisation d’interconnexions avec les pays voisins disposant des ressources énergétiques moins onéreuses comme le Ghana et le Nigeria. Répondant à un interlocuteur qui s’interrogeait sur la corruption dans les marchés publics en Afrique, le ministre Kaboré a rassuré que parler de ce phénomène relève d’un cliché. Selon lui, le Burkina Faso a plusieurs instruments de lutte contre la corruption dans les institutions publiques. Pour lever toute équivoque, il a invité les partenaires qui désirent prendre part aux marchés publics dans le domaine des énergies renouvelables de la présence d’observateurs de l’Union européenne dans le processus de dépouillement des offres.

Kossaomanè Anselme KAMBIRE
De retour du Canada

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