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Le Quotidien N° 1089 du 16/6/2014

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Burkina-Canada : un axe qui monte en puissance
Publié le mardi 17 juin 2014   |  Le Quotidien


Pôles
© aOuaga.com par A.O
Pôles de croissance : le comité de pilotage tient sa première session de l`année
Vendredi 28 février 2014. Ouagadougou. Le Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC) a tenu sa première session de l`année sous la présidence du Premier ministre Luc Adolphe Tiao


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Pendant son séjour au Québec, du 9 au 13 juin dernier, dans le cadre du Forum économique international des Amériques ou Conférence de Montréal, le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a eu un agenda très chargé dont le point d’orgue fut le tête-à-tête qu’il a eu avec son homologue québécois, Philippe Couillard.

C’est sous une pluie battante que Luc Adolphe Tiao qu’accompagnait le ministre de l’Economie et des Finances a fait les deux heures de route qui séparent Montréal de Québec. Logé sur la Colline parlementaire, le Premier ministère québécois a ouvert les bras à la délégation burkinabè, avec un accueil chaleureux de Pierre Couillard. Bien qu’occupé à un gérer une délicate affaire d’évasion spectaculaire de trois prisonniers, par hélicoptère, le Premier ministre québécois, Philippe Couillard, a eu le temps de recevoir son homologue burkinabè, le 12 juin dernier. A l’issue de l’audience, et fait exceptionnel, le chef du gouvernement québécois a confié quelques mots à la presse burkinabè. Tout en se félicitant du nouvel élan des relations entre le Québec et le Burkina, il a donné rendez-vous aux autorités burkinabè au prochain sommet de la francophonie à Dakar, en attendant un éventuel voyage au Burkina. « J’ai trouvé le Premier ministre très intéressé par l’Afrique en général et le Burkina Faso en particulier », s’est pour sa part réjoui Luc Adolphe Tiao, qui attend beaucoup du gouvernement québécois.En aparté, le Premier ministre a confié à un conseiller du Premier québécois, à la fin de l’audience : « Le courant est passé ». Le signe que les relations entre le Burkina et le Québec s’annoncent sous des perspectives encore meilleures.

Ce volet politique du séjour du Premier ministre au Canada très réussi est le reflet de la mission burkinabè au Forum de Montréal : aucune fausse note n’a été constatée. Au contraire, le Premier ministre Luc Adolphe Tiao croulait sous les rendez-vous avec diverses personnalités, dont deux anciens premiers ministres, Jean Chrétien et Jean Charest. Il y avait aussi parmi ce gotha de la classe politique et du monde des affaires, des visages bien connus du Burkina. Il s’agit notamment de Benoît La Salle, président et chef de la direction, Windiga Energie. C’est le plus Canadien des Burkinabè, a plaisanté le ministre de Mines et de l’Energie, Salif Lamoussa Kaboré. Avec lui, et bien d’autres Canadiens, le Burkina a des avocats au pays de l’érable. En effet, il n’y a pas de meilleure voix pour plaider la cause du Burkina que les investisseurs eux-mêmes. Et ils l’ont fait avec passion, en décrivant un environnement des affaires qui est favorable aux investisseurs canadiens. Pour eux, il faut tourner la page de la coopération traditionnelle que le Burkina entretient avec ses partenaires. Ils veulent instaurer un nouveau type de partenariat gagnant-gagnant au Burkina, comme le témoigne l’un d’eux, dans le secteur de l’énergie : « Le cas du Burkina Faso est emblématique de ce que vivent les pays d’Afrique francophone. Ils ont été pendant longtemps sous le joug de grandes puissances occidentales puis sous celui de grands bailleurs de fonds qui devaient mener les financements pour développer les projets d’infrastructures. Mais on sait les uns et les autres que le fonctionnement des bailleurs de fonds est pour moi très lent et parfois diplomatiquement insupportable. C’est effectivement ce qui s’est passé sur des bons projets d’énergie dans des pays d’Afrique francophone. Cela fait des années que nous parlons de ces problèmes. Cela fait des années que la population ne bénéficie pas du moindre réseau d’électricité. Il y a des délestages. Mais à chaque fois que les gouvernants voulaient intervenir, on leur expliquait que leur endettement ne permettait pas de faire ces investissements. Cela fait maintenant plus de 5 ans que j’essaie d’investir dans le domaine de l’énergie au Burkina Faso. J’ai vu toutes ces étapes. Le choix que j’ai fait, qui est celui de la liberté d’investissement gagnant-gagnant pour le gouvernement burkinabè, consiste à avoir un financement de l’Union européenne , de l’AFD et de la Banque européenne d’investissement sur un projet de 33,7MW et la possibilité de répondre de manière plus rapide dans le cadre d’investissements privés, sur plusieurs projets de centrales de 10 MW. (…) Nous parlons du Burkina Faso, le Pays des hommes intègres, et nous savons que la garantie de l’Etat dans le cadre du partenariat public-privé sera honorée. » .


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