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Burkina Faso: 32 organisations de la société civile s’opposent à une éventuelle modification de l’article 37
Publié le dimanche 15 juin 2014   |  AIB


CNLS/IST
© Présidence par DR
CNLS/IST : le chef de l`Etat préside la 13e session ordinaire
Vendredi 16 mai 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le chef de l`Etat, Blaise Compaoré, a présidé la cérémonie d`ouverture de la 13e session ordinaire du Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS/IST)


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Ouagadougou, 14 juin (AIB/AIP) – La coordination des organisations de la société civile pour l’alternance (COSCA), regroupant 32 associations-membres, a indiqué jeudi sa volonté d’ « assister activement » l’opposition politique burkinabè dans sa « lutte » contre une éventuelle modification de l’article 37 de la Constitution, portant limitation des mandants présidentiels.
Selon le coordinateur national de la COSCA, François Neya, il n’est plus question pour la société civile de se contenter de répondre aux invitations de l’opposition politique, mais de « participer » aux décisions sur le contenu des actions à mener pour défendre les préoccupations majeures des populations.
« Il n’est pas question que nous acceptions le référendum. La lutte consiste à s’organiser pour qu’on n’aille pas au référendum » a-t-il insisté, ajoutant que le référendum est « inopportun », quelles que soient les raisons évoquées.
M. Neya a expliqué que la structure créée dans le courant du mois de juin 2014, se veut être un allié de l’opposition dans son combat pour l’alternance au Burkina.
«Nous n’avons pas été créées par le CFOP (Chef de file de l’opposition politique, ndlr). Il (CFOP) a lancé un appel à la société civile à soutenir son combat, raison pour laquelle nous avons créé la COSCA)», s’est défendu M. Neya.
Il a par ailleurs indiqué que la COSCA sera installé dans toutes les provinces du pays pour « sensibiliser » les populations à l’ « importance » de l’alternance.
Le président Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987, n’est pas autorisé au terme de l’article 37 de la Constitution à se représenter à la fin de son mandat en 2015.
Ses partisans, à l’inverse de l’opposition politique, appellent à l’organisation d’un referendum pour sauter le verrou limitatif de l’article.
Des milliers de personnes, à l’appel de l’opposition, se sont rassemblées samedi 31 mai dans l’enceinte du stade du 4 août de Ouagadougou (le plus grand du pays, 35 000 places) pour dénoncer ce projet. A l’ occasion des « comités contre le référendum » avaient été lancés.
Le camp présidentiel compte également tenir un meeting le 21 juin prochain au même endroit pour «dire oui au referendum».
Les membres de la COSCA estiment que leur structure continuera d’exister après « l’alternance » souhaitée au Burkina. « C’est une structure de veille et d’alerte. Nous luttons pour le devenir de ce pays», a martelé M. Neya.

AIB/AIP



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