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Un immeuble R+4 s’effondre dans les alentours du quartier du Moogho Naaba
Publié le dimanche 15 juin 2014   |  burkina24.com


Un
© Autre presse par DR
Un immeuble R+4 s’effondre dans les alentours du quartier du Moogho Naaba: Ce qui reste du bâtiment en construction


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Un immeuble de quatre étages s’est effondré ce matin autour de 9h, sur l’avenue du Moogho Naaba Wobgo, en face du terrain jouxtant le palais du Roi des mossé. Aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, mais les pertes matérielles et financières sont énormes.

L’immeuble de quatre étages, qui était encore en construction, s’est écroulé complètement, projetant des débris de briques, de bois et de tôles sur les habitations voisines et sur l’avenue du Moogho Naaba Wobgo.

Heureusement, il y a eu des prémices avant qu’il ne tombe, et les occupants ont pu se mettre hors de danger, évitant ainsi le pire. Seules deux personnes seront blessées, une voisine et un ouvrier, selon le Commandant de la Brigade nationale des Sapeurs-Pompiers (BNSP).

L’une étant consciente et l’autre inconscient, ils ont été conduits à l’hôpital pour recevoir des soins.

Le Directeur général du contrôle des opérations d’aménagement et de construction

Lieutenant-Colonel Compaoré Brahima, Commandant de la BNSP : « A notre arrivée, le bâtiment était effondré avec toute sa structure. Nous avons fait le point et personne ne semble manquer à l’appel.

La BNSP a ensuite demandé au génie militaire d’évacuer les débris pour laisser libre les voies de circulation, après que le propriétaire aura fait retirer les tôles.

Le Directeur général du contrôle des opérations d’aménagement et de construction (Ministère d’habitation et de l’urbanisme), Karim Ilboudo, s’est déplacé sur les lieux de l’incident.

Selon lui, les normes de construction n’avaient pas été respectées par le constructeur.

M. Ilboudo explique que ses services avaient apposé la mention « chantier arrêté » dans les locaux en construction : « Le bâtiment effondré n’est pas inconnu de nos services ; nous avions déjà interpellé le promoteur par deux fois dans le passé.

A la deuxième fois il a répondu à notre convocation et nous avions attiré son attention sur les aspects techniques et les normes qui n’avaient pas été respectés. Il nous avait assuré à l’époque qu’il avait pris des dispositions à cet effet. »

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