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Protocole de Nagoya : Les enjeux et les contours expliqués aux acteurs du Centre-Nord
Publié le jeudi 12 juin 2014   |  AIB




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Kaya - Le Secrétariat permanent du Conseil national pour l’environnement et le développement durable (SP/CONEDD) a organisé, le vendredi 6 juin 2014 à Kaya, un atelier d’information et de sensibilisation des acteurs de la région du Centre-Nord sur le Protocole de Nagoya relatif à l’accès aux ressources génétiques et au partage équitable des avantages (APA) découlant de leur utilisation.

Ils étaient une cinquantaine de participants issus de l’administration générale, des collectivités territoriales, des services techniques déconcentrés, des autorités coutumières et religieuses, des organisations de la société civile et du privé à prendre part à cet atelier d’information et de sensibilisation des acteurs de la région du Centre-Nord sur le Protocole de Nagoya relatif à l’accès aux ressources génétiques et au partage équitable des avantages (APA) découlant de leur utilisation. Cet atelier qui s’est tenu, le vendredi 6 juin 2014 à Kaya, a été organisé par le secrétariat permanent du Conseil national pour l’environnement et le développement durable (SP/CONEDD) avec l’appui financier du projet «Consolidation de la gouvernance environnementale locale (COGEL). L’objectif recherché est de «Contribuer à informer et sensibiliser les acteurs de la région du Centre-Nord, sur la Convention sur la diversité biologique en général et le Protocole de Nagoya sur l’APA en particulier».

Selon Somanegré Nana, inspecteur des Eaux et Forêts et point focal de la Convention sur la diversité biologique du Burkina Faso, notre pays a ratifié le Protocole de Nagoya en octobre 2013 et confirmé en janvier 2014. A l’en croire, pour la mise en œuvre dudit Protocole, les acteurs et les partenaires au niveau national doivent être informés suffisamment sur son contenu et ses enjeux. «C’est la raison pour laquelle, nous avons commencé par sensibiliser les acteurs régionaux sur la portée de ce protocole avec l’appui financier du projet COGEL», a-t-il justifié. Quant au gouverneur de la région du Centre-Nord, Mariam Diallo/Zoromé, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier, elle a indiqué que le Burkina Faso, convaincu des avantages que le Protocole de Nagoya peut procurer aux population et à l’ensemble des acteurs, a procédé à sa ratification par décret en date du 30 octobre 2013 suivie d’une confirmation de dépositaire par notification le 10 janvier 2014. «Cette ratification consacre, a-t-elle dit, l’engagement de notre pays à appliquer les dispositions dudit Protocole». Pour elle, il est urgent pour les acteurs nationaux de s’approprier cet instrument pour permettre sa mise en œuvre effective. Et l’atelier de Kaya s’inscrit dans cette perspective et offre donc l’occasion aux participants de s’approprier ledit Protocole afin d’être les véritables promoteurs de sa mise en œuvre.

A l’issue de la cérémonie d’ouverture, quatre communications étaient au menu des échanges. Il s’agit de «la connaissance de la Convention sur la diversité biologique et de ses dispositions relatives à l’APA»; de «l’aperçu sur le Protocole de Nagoya relatif à l’APA»; «les connaissances traditionnelles associées aux ressources génétiques et leur place dans l’APA» et de «l’APA et les droits de propriété intellectuelle».

Timothée SOME
timothesom@yahoo.fr

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