Chantier du barrage de Samandeni : les partenaires satisfaits de l’état de l’avancement des travaux #aOuaga

Économie

Chantier du barrage de Samandeni : les partenaires satisfaits de l’état de l’avancement des travaux

Publié le jeudi 12 juin 2014 | Sidwaya

© Primature par Mohamadou Gansonré
Visite du barrage de Samandéni par le Premier ministre
Samedi 20 juillet 2013. Bobo-Dioulasso. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao est allé constater l`état d`avancement des travaux de construction du barrage de Samandéni

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Activités économiques

Une mission de supervision du Programme de développement intégré de la vallée de Samendéni (PDIS) a été effectuée par les partenaires techniques et financiers, le vendredi 6 juin 2014. Elle avait pour but de s’imprégner de l’état de l’avancement des travaux de construction du barrage.

La mission de supervision du Programme de développement intégré de la vallée de Samendéni (PDIS) faite le vendredi 6 juin 2014 par les bailleurs de fonds sur le site du barrage en construction a été dirigée par l’expert à la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, Mahfoud Bengrine. Selon lui, c’est une équipe représentant huit bailleurs de fonds et l’Etat qui est venue pour examiner l’état de l’avancement du chantier, et voir les problèmes qui se posent au plan technique, administratif et financier afin de prendre les dispositions nécessaires à la réalisation du projet. «Ce projet dure depuis une quinzaine d’années, et je l’ai suivi dès le commencement. Nous avons fait deux réunions des bailleurs de fonds avant de démarrer les travaux. Il fallait régler des petits problèmes techniques. Après cela, nous avons passé le marché et aujourd’hui, nous sommes à 75% du taux de réalisation», a-t-il déclaré. Au regard du niveau d’avancement des travaux de construction, M. Bengrine a indiqué que les partenaires techniques et financiers sont satisfaits. «D’une manière franche, nous sommes contents des actions menées sur le chantier, et je suis convaincu de la fin des travaux d’ici au premier trimestre de 2015. Je pense que cette réalisation va permettre au Burkina Faso d’avoir dans cette région un joyau d’un coût global de près de 75 milliards de F CFA», a-t-il dit.

La mise à eau pour juin 2015

Par ailleurs, il a affirmé que cet ouvrage va redynamiser et développer la zone au plan agricole, social et économique. Pour le directeur du chantier, Charaa Azedine, l’avancement des travaux est de 75% dans sa globalité, mais il y a des ouvrages qui ont atteint 80 % de taux de réalisation.
«Les seuls problèmes qui se posent maintenant, ce sont les équipements électromécaniques. Ces équipements sont spéciaux et sont en construction en France avec des sociétés qui ont des expériences en la matière. Le retard s’explique par le temps pris pour fixer la conception de ces ouvrages et les études très approfondies indispensables pour ce cas de figure», a-t-il affirmé.
Pour l’instant et selon lui, la situation est maitrisée pour ce qui concerne les travaux de génie civil, et la mise à eau sera effectuée d’ici juin 2015 en référence à l’engagement pris avec le Premier ministre.

Le secrétaire général du ministère de l’Eau, des Aménagements hydrauliques et de l’Assainissement, Ali Traoré aussi présent sur le chantier dans le cadre de cette mission conjointe de supervision avec les bailleurs de fonds du PDIS, a expliqué qu’il s’agit d’une «rituelle» annuelle pour faire le point des réalisations, et aussi voir les perspectives pour une mise en œuvre harmonieuse du projet.
A la fin de la visite, un huis-clos a eu lieu entre les acteurs impliqués dans la construction du barrage. Ainsi, un nouveau planning a été présenté aux bailleurs, ce qui va permettre de rattraper les retards accusés pour pouvoir finir les travaux dans le premier semestre de l’année 2015.

Evariste YODA

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