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Appui aux activités du secteur informel : l’Amicale des commerçants de Bobo salue l’ouverture du guichet spécial
Publié le jeudi 12 juin 2014   |  Autre presse


Harouna
© Autre presse par DR
Harouna Sibalo, président de l’Amicale des commerçants de Bobo-Dioulasso


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La création du guichet spécial « Appui aux activités du secteur informel » s’inscrit dans le cadre des mesures sociales prises par le gouvernement. Ces guichets logés au sein du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) ont pour objectif de soutenir les opérations de création et de développement d’entreprises et la lutte contre le chômage. Dans la ville de Sya, l’Amicale des commerçants de Bobo-Dioulasso encourage ses membres à saisir cette opportunité pour financer leurs plans d’affaires.


Parmi les difficultés que connaissent le secteur informel au Burkina, il y a les conditions drastiques d’octroi de crédits pour financer les plans d’affaires. C’est pourquoi les acteurs de ce secteur, qui contribuent pourtant pour au moins 50% par an au produit intérieur brut et à la lutte contre le chômage, saluent la mise en place d’un guichet spécial destiné à soutenir leurs activités. « L’ouverture de ces guichets est une opportunité certaine et effective donnée aux acteurs du secteur informel que nous sommes de renforcer nos activités afin d’aller progressivement vers une structuration formelle de nos entreprises », reconnait le président de l’Amicale des commerçants de Bobo-Dioulasso, Harouna Sibalo, qui fait, par ailleurs, comprendre que son association fait des pieds et des mains pour que ses membres saisissent cette opportunité pour développer leurs différentes activités.
Depuis le lancement de cette initiative gouvernementale, les bureaux de l’association ne désemplissent pas. Ils sont nombreux à venir qui pour le crédit d’exploitation compris entre 1 et 10 millions de F CFA, qui pour le crédit d’investissement dont le montant va de 5 à 40 millions de F CFA.
Dans les consignes qui leur sont données lors du remplissage des formulaires, les responsables ne manquent de rappeler que ces fonds issus des allocations budgétaires «sont remboursables à des taux selon leur spécificité et en fonction de la nature de l’activité », a expliqué le président de l’amicale qui salue l’engouement que l’opération suscite chez les acteurs du secteur. Un sentiment partagé par Mady Ouédraogo, chargé de la formation à l’amicale. «Le secteur informel attendait ces fonds depuis longtemps la rencontre gouvernement-secteur privé. Je crois en la chose et j’invite les commerçants du Burkina à saisir cette aubaine et on prie Dieu que cela puisse continuer ainsi », s’est–il exprimé.
Quant à la réticence de certains commerçants, le secrétaire général adjoint et porte-parole de l’amicale trouve les mots justes pour galvaniser les uns et les autres. «On ne ramasse pas la farine avec un seul doigt dit l’adage et l’opportunité qui est offerte aux acteurs du secteur informel est spéciale », a dit Alassane Diallo qui interpelle la conscience collective face à cette mesure spéciale du gouvernement visant à alléger la pauvreté, à réduire les inégalités, à combattre l’exclusion sociale et donc à permettre aux commerçants de créer et développer leurs entreprises.
L’engouement suscité autour du guichet pose du coup la disponibilité des formulaires. «A la date du 10 juin 2014, ce sont plus de 1 000 formulaires qui ont été distribuées pour satisfaire la forte demande et face à cette situation, le gouvernement poursuivra les études pour déterminer l’effet et l’impact que cette opération a créés », a indiqué le directeur régional de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat des Hauts-Bassins et de la Boucle du Mouhoun, Dramane Tou, qui appelle les responsables des associations à sensibiliser leurs membres sur la nécessité de bien gérer ces fonds remboursables parce que provenant des allocataires budgétaires.


Alexis Omer

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