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Assises nationales sur les droits humains
Publié le mercredi 8 aout 2012   |  Sidwaya


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© aOuaga.com par DR
Le ministre des Droits humains et de la promotion civique, Pr Albert Ouédraogo


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Le ministre Albert Ouédraogo à l’écoute du monde paysan

7 août 2012, par Webmaster

Le ministre des Droits humains et de la promotion civique, Pr Albert Ouédraogo, était, le mardi 7 août 2012 à la Confédération paysanne du Faso (CPF) afin d’échanger avec les acteurs du monde paysan sur le respect des droits humains et le civisme.

Dans le cadre des assises nationales sur les droits humains que le ministère des Droits humains et de la promotion civique compte organiser en fin 2012, le ministre Albert Ouédraogo continue sa consultation des différents acteurs pour recueillir leurs préoccupations. Entouré de ses proches collaborateurs, le ministre a rencontré, le mardi 7 août 2012 à Ouagadougou, la Confédération paysanne du Faso (CPF). Avec les acteurs du monde rural, il a été question pour le ministre des Droits humains et de la promotion civique de recueillir leurs préoccupations en matière du respect de leurs droits et les violations constatées dans le milieu. Il a salué tout d’abord la lutte de la CPF pour la défense des intérêts de ses membres. En effet, a indiqué le vice-président de la confédération, Casimir Zoungrana, qui a pris la parole en l’absence du président, la CPF est une structure regroupant 14 associations paysannes et se fixe pour objectif de promouvoir la solidarité entre ses membres et assurer la négociation avec l’Etat. Selon le ministre Albert Ouédraogo, le monde paysan a longtemps été mis à l’écart des sphères de décision à cause du niveau intellectuel de la plupart des acteurs. Pire, a-t-il ajouté, la femme rurale a été la double victime, parce qu’exclue, d’une part, des structures de décision, et d’autre part, marginalisée par son propre entourage. Dans les échanges, les problèmes qui préoccupent les acteurs du monde paysan sont, entre autres, l’accaparement des terres au détriment des petits producteurs, les litiges fonciers, les conflits agriculteurs-éleveurs, les conditions difficiles de travail des agriculteurs, le manque de protection en matière d’assurance pour les acteurs dans le cadre de leur travail. Selon le ministre Ouédraogo, la question du foncier est un problème préoccupant qu’il faut résoudre à temps pour éviter des conflits aux conséquences énormes. Il est donc temps, à entendre Albert Ouédraogo, de trouver une solution aux problèmes fonciers constatés fréquemment dans plusieurs localités pour éviter de vivre la situation de la Côte d’Ivoire. Il en veut pour preuve les conflits agriculteurs-éleveurs, autochtones-allogènes, qui constituent, selon lui, des violations des droits de l’homme. « La terre ne se vend pas, on la prête pour une exploitation à l’issue de laquelle on la rend à qui de droit », a soutenu Albert Ouédraogo. Il a relevé, en outre, que la crise, qui a été observée au sein des cotonculteurs, témoigne du non respect des droits humains dans le monde rural. Autant les uns ont le droit de ne pas cultiver le coton, a-t-il souligné, autant les autres ont aussi le droit d’en produire. Ce n’est donc pas normal, a affirmé le ministre, que certains empêchent d’autres producteurs de cultiver le coton. L’objectif de ces différents échanges, d’une manière générale, est de permettre à tous les acteurs d’apporter leurs contribution à la réussite des assises nationales sur les droits humains prévues en fin 2012, a indiqué le ministre des Droits humains et de la promotion civique, Albert Ouédraogo.


Lassané Osée OUDERAOGO
Armelle SAWADOGO
(Stagiaire)

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