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Médiation dans la crise malienne : Qu’a-t-on dit au Premier ministre Cheick M. Diarra à Ouagadougou
Publié le jeudi 22 novembre 2012   |  L`Express de Bamako


Cheick
© Autre presse par DR
Cheick M. Diarra le Premier ministre malien


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Après le sommet de Tanger au Maroc, le PM Cheick Modibo Diarra a été clair et précis : la Charia ne s’appliquera pas sur 1cm2 du Mali, 1cm2 du Mali ne sera déclaré indépendant du reste du Mali. A Ouagadougou où il a rencontré le médiateur, il dit que «la négociation est inévitable».

Nous voulons comprendre «avec qui» ? et «à quelle condition» s’il reste sur sa position par rapport à l’application de la Charia et de l’indépendance de l’Azawad. Qu’a-t-on dit à Cheick Modibo Diarra (CMD) à Ouagadougou qui le pousse à déclarer que «la négociation est inévitable» alors même que nous n’avons aucun indice qui nous dit que les Djihadistes sont prêts à renoncer à la raison, voilée ou pas, de leur agissement au nord Mali.

A la limite, le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), qui pour avoir perdu du terrain et de la crédibilité au nord et auprès de la communauté internationale est prêt à abandonner l’option d’indépendance. Mais, Ançar dine et ses complices, extrémistes à bord, seront-ils prêt à reconnaître la laïcité de la république du Mali sur les 1.240 km2, de Kayes à Kidal ? Comme nous l’avons si bien dit : c’est maintenant, plus que jamais, que le peuple malien mesurera le degré d’amour de ses dirigeants pour le Mali, leur sincérité et leur courage.

Depuis plusieurs, le peuple malien dans son ensemble ne fait plus confiance à ses dirigeants. Ce doute est exacerbé concernant ceux qui ont déjà géré, pour la plupart, les affaires publiques. Ceux qui se sont auto proclamés «patriotes sincères» avant et juste après les années 90, n’étaient que des voleurs de deniers publics en puissance, des opportunistes en embuscade, des traitres. Ce genre de dirigeants, le peuple n’en veut plus.

Drissa SANGARE

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