Personnes en situation de handicap : La Fondation Frère forme les parents #aOuaga

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Personnes en situation de handicap : La Fondation Frère forme les parents

Publié le jeudi 22 novembre 2012 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Cérémonie d`installation du comité inter ministériel des personnes personne vivant avec un handicape.
Jeudi 08 novembre 2012. Ouaga 2000.

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La Fondation Frère handicap en association avec la Fondation internationale Tierno et Mariam (FITIMA) ont organisé le samedi 17 novembre 2012, une journée de formation au profit des parents des personnes en situation de handicap. La cérémonie a été marquée par différentes activités.

Placée sous le thème : « Rôle et place de la personne en situation de handicap dans notre société », la rencontre s’est tenue le samedi 17 novembre 2012 et visait à sensibiliser les parents des personnes en situation de handicap. Elle devait permettre de les informer également sur les procédures d’accompagnement en matière de formation. La fondation se fixe pour objectifs de sensibiliser et d’informer la population pour qu’elle ait un regard plus positif de la personne vivant avec un handicap, à des documents relatifs aux droits de la personne vivant avec un handicap, ont été remis à la population afin de susciter en elle des changements de comportement pour éviter la stigmatisation et la discrimination.

Au cours de la cérémonie, une dédicace de livret intitulé : « le handicap, un chemin du miracle », a été faite par la Fondation frère handicap. Selon la présidente de la Fondation frère handicap, Marie-Georgette Zida, le choix de ce thème réside dans le fait, du constat récurent d’une discrimination vis-à-vis des personnes vivant avec un handicap. Et pour éviter cela, elle a souhaité initier cette rencontre afin que la personne handicapée retrouve réellement sa place dans la société. Elle a ajouté que la formation des parents des personnes en situation de handicap, va leur permettre de surmonter certaines difficultés et de soutenir les enfants. « Il est difficile de dire aux autres personnes de se sacrifier pour ses enfants. Si les familles sont engagées à soutenir réellement ces enfants, il n’ya pas de raison que ces enfants ne s’intègrent pas dans la société », a-t-elle indiqué. De son avis, sa fondation soutient les parents pour leur engagement et elle leur demande beaucoup d’efforts. La cérémonie a été également marquée par une conférence suivie de causerie débat animée par le coordonnateur des projets à handicap international, Ousséini Badini.

Pour lui, la personne handicapée est vue sous plusieurs angles dans la société burkinabè. « Toutes les perceptions au niveau social que ce soit au niveau de l’administration, au niveau rural ou en ville, il y’a différents types de perceptions », a-t-il indiqué. Il subsiste une approche caritative selon Ousséini Badini. « Il y’a toujours une pensée qui dit que la personne handicapée ne peut rien faire d’elle-même, elle est nourrie, blanchie et soignée et se retrouve comme une charge pour la société parce qu’on estime qu’elle ne peut rien faire», a déclaré le coordonateur. Il a ajouté qu’il ya certaines personnes qui voient le handicap sous la forme médicale. « Au- delà du domaine médical, il ya le fait que la personne handicapée doit pouvoir jouir de la pleine participation, malheureusement le modèle médical n’apporte pas au sujet du handicap dans ce sens », a mentionné Ousséini Badini. Il a conclu que la personne handicapée est capable de tout, il suffit de mettre les moyens à sa disposition

Par Sandrine GOUBA (Stagiaire)

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