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Le Pays N° 5242 du 21/11/2012

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Froid, climatisation et mécanique auto : Des jeunes de l’espace CEDEAO formés
Publié le jeudi 22 novembre 2012   |  Le Pays


Jérémy
© Autre presse
Jérémy Ouédraogo
Ministre des Ressources animales


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La cérémonie de clôture de la session de formation des jeunes des pays membres de la CEDEAO s’est déroulée au Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z) le 14 novembre 2012. Durant 30 jours, il s’est agi de renforcer les capacités techniques et entrepreneuriales des jeunes de l’espace CEDEAO dans les métiers du froid et climatisation et de la mécanique automobile. La cérémonie a été présidée par le ministre des Ressources animales, Jérémie Ouédraogo, en présence du ministre de la Jeunesse, de l’emploi et de la formation professionnelle, Achille Tapsoba et bien d’autres autorités de la région.

Du 15 octobre au 13 novembre 2012, 62 jeunes venus de 11 pays de l’espace CEDEAO ont renforcé leurs compétences techniques au CFPR-Z. Pour le directeur général du CFPR-Z, Eric Yaméogo, l’objectif général de cette formation baptisée « Burkina Faso 2012 » est de renforcer les capacités techniques et entrepreneuriales des jeunes de l’espace CEDEAO dans le froid et climatisation et la mécanique automobile afin qu’ils soient de vrais acteurs de développement et de l’intégration sous-régionale. Selon ses dires, 10 formateurs et 4 interprètes en anglais et en portugais ont fait exécuter aux stagiaires, en mécanique automobile, la réparation du moteur à essence, du système de freinage, toucher à l’électricité et à la climatisation auto, et enfin assurer l’entretien courant et périodique. Il a ajouté que les 28 stagiaires de ce domaine ont aussi visité avec intérêt les garages de DIACFA automobile, de CFAO Motors et de Burkina Equipement. A l’en croire, en froid et climatisation, les stagiaires ont exécuté des travaux sur les différents systèmes de production de froid et de climatisation. Les stagiaires ont visité les installations de froid de l’hôtel Azalaï et de l’hôpital national Blaise Compaoré, a-t-il souligné. Prenant la parole au nom des jeunes, Serges Boris N’Guessan a dit que les jeunes de l’Afrique de l’Ouest sont porteurs d’une forte demande sociale pour échapper au dénuement et à l’extrême pauvreté.

Nous reconnaissons, a-t-il dit, que nos gouvernements ont posé ainsi les bases d’actions durables qui permettront aux jeunes d’échanger entre eux, de développer et de consolider leurs compétences professionnelles, de servir leur communauté, mais ce n’est pas assez et cela doit être considéré comme un premier pas.

Relever le défi de l’emploi

Quant au représentant du directeur du Centre de développement de la jeunesse et des sports de l’espace CEDEAO (CDJS/CEDEAO), Simon Taro, il a exprimé sa reconnaissance aux autorités du Burkina Faso pour avoir abrité cette session de formation au profit des jeunes de la CEDEAO. Aux jeunes, il leur a demandé d’ouvrir les voies pour eux-mêmes et pour les générations à venir. Pour le ministre des Ressources animales, Jérémie Ouédraogo, qui a prononcé le discours de clôture, il a cité en substance le Premier ministre Luc Adolphe Tiao qui disait un jour que toute société en progrès ne saurait occulter la question de l’insertion socio-économique des jeunes. Pour lui, cette phrase répond au sens de l’existence du CFPR-Z qui vient de s’ouvrir ainsi aux pays de la sous-région. Selon lui, la CEDEAO vise à faire de la sous-région, une région sans frontière. Au regard de la situation sociale et économique en Afrique de l’Ouest, le ministre a préconisé, pour relever le défi de l’emploi, la promotion de l’auto-emploi des jeunes qui s’avère fiable et stratégique. Aux jeunes, il leur a demandé d’être un modèle de compétences dans leurs ateliers pour permettre à des milliers d’autres jeunes de croire en leurs propres capacités à participer au développement de leur pays. Durant les 30 jours de formation, les apprenants qui sont venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Liberia, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo, ont exécuté 100 heures pour les cours pratiques au centre, et 30 heures pour les visites d’entreprises et les sorties touristiques, le tout sous les auspices de 10 formateurs et 4 interprètes qui assuraient la traduction en anglais et en portugais. A l’issue de la formation, la plus forte moyenne obtenue est de 19,50/20 et la plus faible moyenne 10,25/20.

Jean-Pierre OUEDRAOGO (Correspondant)

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