Lutte contre la violence faite aux femmes au Burkina Faso : Le système des Nations Unies apporte une aide de plus de 800 millions de F CFA #aOuaga

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Lutte contre la violence faite aux femmes au Burkina Faso : Le système des Nations Unies apporte une aide de plus de 800 millions de F CFA

Publié le mercredi 11 juin 2014 | Actu Burkina

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Le président du Faso, Blaise Compaoré, a échangé avec des délégués des femmes du Burkina le 6 mars 2014 à Banfora dans le cadre du 4e Forum national des femmes du Burkina

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Activités de l`Onu et autres agences du système des Nations unies

Après la première phase pilote débutée en 2009 avec 150 millions de F CFA et qui a concerné 3 régions, le système des Nations unies revient cette année avec une enveloppe de 1 958 000 dollars US, soit 881 millions de F CFA pour aider le gouvernement du Burkina Faso à lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles. La convention de ce don a été signée le lundi 2 juin dernier, entre d’un côté, le gouvernement du Burkina représenté par le ministre de la Promotion de la femme, et de l’autre côté le coordonnateur résident du système des Nations unies au Burkina Faso.

Le Sahel, le Plateau Central, les Hauts-Bassins, le Centre-Ouest, le Centre et la Boucle du Mouhoun ; voilà les 6 régions qui bénéficieront de l’aide du système des Nations unies pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles. D’un montant de 881 millions de F CFA, cette contribution qui émane de plusieurs institutions des Nations unies selon Pascal Karorero, coordonnateur résident du système des Nations unies au Burkina Faso, que sont, entre autres, l’UNFPA, l’UNICEF, le PNUD, l’OMS, l’ONUSIDA et le bureau du haut- commissariat des Nations unies pour les droits humains, servira à renforcer les capacités des institutions et des acteurs qui interviennent dans le domaine ; prévenir les violences à l’égard des femmes et des filles et à collecter, traiter, analyser et diffuser les données sur les violences à l’égard des femmes et des filles. Le représentant résident du système des Nations unies fera, par la suite, que le programme conjoint de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est une initiative qui a été lancée en 2009 par le secrétaire général des Nations Unies partout dans le monde. « Du côté du Burkina Faso, nous avons mené une première phase pilote de 2009 à 2011 dans trois régions du Burkina Faso que sont le Plateau Central, le Sahel et les Hauts-Bassins. Ce sont des régions dans lesquelles se dégagent les tendances les plus manifestes de certaines violences contre les femmes et les filles ». Pour cette nouvelle phase qui va jusqu’en fin 2015, ce n’est pas seulement le système des Nations Unies qui financera le programme. Le gouvernement du Burkina Faso mettra la main à la poche selon Nestorine Sangaré, ministre de la Promotion de la femme, pour permettre une bonne exécution du programme. « Le gouvernement va contribuer à hauteur de 350 millions de F CFA pour permettre de mieux renforcer les capacités des institutions et des acteurs, la collecte des données, la sensibilisation des leaders coutumiers et religieux et la prise en charge des victimes », a confié Nestorine Sangaré après la signature de la convention. Selon elle, cette convention était très attendue selon elle car elle vient accroitre les capacités du Burkina Faso à lutter efficacement contre les violences faites aux femmes, aux filles et même aux hommes. Elle confie par la suite que la téléphonie Airtel a mis à leur disposition un numéro vert, qui sera bientôt disponible pour permettre à toutes celles qui seront victimes d’une quelconque violence que ce soit, à appeler au dit numéro.

Yannick SANKARA

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