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Sidwaya N° 7682 du 10/6/2014

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Ministère de la Culture et du Tourisme : les indicateurs UNESCO restitués en atelier
Publié le mercredi 11 juin 2014   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama


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Mardi 10 juin 2014 à Ouagadougou, les acteurs et partenaires de la culture au Burkina Faso se sont donné rendez-vous autour du chef du département ministériel, Baba Hama, pour la restitution des résultats des indicateurs UNESCO de la culture pour le développement.


Lancée le 7 mai 2013 par le Ministère de la Culture et du Tourisme et l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) sous l’appellation de Batterie d’indicateurs de la culture pour le développement (BICD) de l'UNESCO, l’étude diagnostique restitue la place et le rôle de la culture dans les chantiers du développement des nations. Le Burkina Faso est le 10e pays dans le monde et le 3e d’Afrique, à intégrer ce projet-pionnier de recherche appliquée pour l’élaboration d’indicateurs quantitatifs démontrant la contribution de la culture au développement national. Le mardi 10 juin 2014, autour du ministre Baba Hama de la Culture qui a ouvert l’atelier de restitution des résultats des travaux sur la construction des indicateurs, les partenaires de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), de l’UNESCO se sont joints aux autres acteurs et ont apprécié le document. Les Indicateurs UNESCO de la Culture pour le Développement (IUCD) sont compilés sous la forme d’une série d’indicateurs qui mettent en évidence la contribution de la culture au développement économique et social et qui démontrent le rôle favorable et moteur de la culture pour le développement durable. La clef de cette analyse est dans sa « méthodologie novatrice, cet outil d’évaluation et de plaidoyer examine à travers des données chiffrées les relations multidimensionnelles de la culture et du développement ». 22 indicateurs centraux font l’objet de l’analyse, regroupés sous 7 dimensions-clés dont l’éducation, la participation sociale, l’égalité du genre ou la croissance économique.

La culture, un pôle de croissance au Burkina Faso

Le Burkina Faso s’est engagé, dans une politique nationale volontariste en faveur de la culture qui, soutenue par le tandem Etat/société civile, a contribué à construire un secteur culturel dynamique. Le ministre Hama en veut pour preuve « la prise en compte de ce secteur dans la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD /2011-2015), en tant qu’un des piliers de la croissance accélérée ». Tout en exprimant toute la reconnaissance du pays par sa voix à « l’UNESCO pour le soutien apporté », et à l’INSD pour la « collaboration fructueuse », Baba Hama a estimé que cette innovation ne saurait produire les effets escomptés que si les acteurs prennent « la résolution de s’approprier les résultats de ces travaux, en les diffusant et en les utilisant comme des outils d’aide à la décision pour une meilleure orientation des choix d’investissements ». Pour des partenaires comme l’INSD, il s’agit
d’ «accompagner les ministères sectoriels dans l’élaboration des outils et instruments d’analyses statistiques et d’aide à la décision, afin de permettre au gouvernement et aux partenaires de développement de mener des politiques économiques basées sur les faits établis par les chiffres et aussi de conduire le suivi et l’évaluation desdites politiques à base se données fiables », a soutenu Mme Aïssata Sané/Congo, DGA de l'INSD. C’est pourquoi elle pense que cette construction a permis de valoriser les données de plusieurs sources existantes dont les enquêtes de consommation des ménages, les données macroéconomiques issues des comptes nationaux, les données des ministères, etc.
Guiomar Alonso Cano, responsable de la culture au bureau régional de l'UNESCO à Dakar, a alors embouché la même trompette pour souligner l’intérêt de ces indicateurs dans la construction de l’économie nationale. La BICD de l’UNESCO est un nouvel outil pour l’élaborer des politiques pour la culture et le développement. « C’est le point de l’iceberg », a estimé Mme Alonso Cano. «Ces chiffres doivent être bien supérieurs si on était capable de recenser les activités de l’économie informelle », a-t-elle souligné. A travers cette nouvelle méthodologie en effet, l’IUCD quantifie et met en évidence la contribution de la culture au développement autour des 7 dimensions-clés. Ensuite, grâce à une analyse croisée de 22 indicateurs, l’IUCD offre aux décideurs nationaux et aux acteurs du développement, des données empiriques et de nouvelles connaissances sur la culture et sa contribution à la réalisation des objectifs de développement national.


Thomas Dakin POUYA
pouyemtiim@yahoo.fr

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