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Les infrastructures, «conditions minimales d’un investissement massif en Afrique», estime Luc Adolphe Tiao.
Publié le mercredi 11 juin 2014   |  AIB


Santé
© aOuaga.com par A.O
Santé mentale : les organismes africain et burkinabè tiennent leur congrès
Mardi 4 février 2014. Ouagadougou. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a présidé la cérémonie d`ouverture du 1er congrès de la Société africaine de santé mentale et au 4e congrès de la Société burkinabè de santé mentale qui se déroulent jusqu`au 7 février. Photo : Luc Adolphe Tiao, Premier ministre


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Montréal- Le développement des infrastructures constituent «des conditions minimales d'un investissement massif en Afrique», a déclaré mardi au Canada le Premier ministre burkinabè Luc Adolphe Tiao, évoquant également les questions sécuritaires et de stabilité politique comme des facteurs clés pour les investisseurs.

«Il nous faut régler la question des infrastructures si nous voulons créer des conditions minimales d'un investissement massif en Afrique», a suggéré mardi le Premier ministre burkinabè Luc Adolphe Tiao, au cours d'une conférence sur «le financement du développement et rôle des infrastructures» organisée en marge du Forum économique international des Amériques.

Selon M. Tiao, «l'économie des pays africains ne peut-être compétitiveque si elle s'inscrit sur les marchésmondiaux et régionaux qui reposent sur les systèmes de production en flux et sur des livraisons flexibles et fiables».

Le chef du gouvernement burkinabè citant une étude commanditée en 2006 par un consortium qui s'intéressait aux infrastructures du continent, a indiqué qu'en raison de leur faiblesse, il y a une baisse de la productivité des entreprises d'environ 40%.

Le problème des infrastructures se pose au niveau de la densité des voies de communication, qu'elles soient routière, aérienne, telécommunicationnelles, énergétiques ou de services, a-t-il expliqué.

Malgré les 18% de son budget annuel consacrés au secteur et les appuis d'institutions comme la Banque africaine de développement et la Banque ouest africaine de développement en la matière, a relevé Luc Adolphe Tiao, le Burkina Faso ne dispose pas suffisamment d'infrastructures.

Pour relever ce défi, il a soutenu que l'accès au financement est essentiel et a plaidé pour un assouplissement des procédures d'acquisition de crédits auprès des partenaires.

«Mais le financement en lui seul ne suffit pas. Il faut investir dans le capital humain, notamment dans la formation et la santé», a insisté le Premier ministre burkinabè, évoquant également les questions sécuritaires et de stabilité politique qui sont, selon lui, des éléments clés pour le développement et l'investissement en Afrique.

Luc Adolphe Tiao séjourne à Montréal au Canada depuis le 9 juin et ce, jusqu'au 14 juin 2014 dans le cadre du Forum économique international des Amériques centré sur «les fondements de la prochaine ère de croissance».



Kossaomanè Anselme KAMBIRE
Envoyé spécial à Montréal
KAK/TAA

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