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Sidwaya N° 7683 du 11/6/2014

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Forum économique international des Amériques :Montréal pose les jalons d’une nouvelle ère de croissance
Publié le mercredi 11 juin 2014   |  Sidwaya


Pôles
© aOuaga.com par A.O
Pôles de croissance : le comité de pilotage tient sa première session de l`année
Vendredi 28 février 2014. Ouagadougou. Le Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC) a tenu sa première session de l`année sous la présidence du Premier ministre Luc Adolphe Tiao


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Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a pris part au 20e forum économique international des Amériques, qui s’est ouvert le 9 juin 2014, à Montréal au Canada, sur le thème : «les fondements de la nouvelle ère de croissance ».

Le vingtième forum économique international des Amériques de Montréal se tient à une période charnière de l’évolution du monde, tant au plan économique que politique. En effet, le président-fondateur de la conférence de Montréal, Gil Rémillard, a indiqué que six ans après « la grande récession», il y a toujours une confiance qui amène le monde vers une prochaine ère de croissance. «Nous ne pouvons plus gouverner nos Etats et nos entreprises suivant le modèle qui prévalait avant la crise de 2008 », a averti M. Rémilliard, à l’ouverture des travaux. Pour lui, le deuxième cycle des économies en émergence devra reposer sur de nouveaux fondements, afin de garantir une économie mondiale plus résiliente, plus inclusive et plus durable.
Le ministre des finances du Canada, Joe Oliver, a déclaré que l’inflation est faible dans son pays. Déplorant le «comportement agressif » de la Russie, il a préconisé au monde de bâtir une économie solide. Si le Canada atteint un équilibre budgétaire, ses compatriotes bénéficieront de baisse d’impôts, a-t-il promis. Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France et président de la Banque des règlements internationaux(BRI) a, lui, rappelé qu’il y a moins d’une dizaine d’années, la zone euro luttait pour sa croissance. Aujourd’hui, les conditions financières se normalisent. Cependant, la croissance reste perturbée, les crédits bancaires stagnent, a-t-il relativisé. Dans ce contexte difficile, seule l’Afrique a un taux de croissance assez élevé. Les raisons sont nombreuses, selon le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Tiémoko Meyliet Koné. Il a cité l’assainissement du cadre macroéconomique dans de nombreux pays africains avec des systèmes d’ajustement qui ont permis la transformation. La croissance, a-t-il fait savoir, n’est plus tirée par les matières premières. Il y a des progrès ambitieux d’investissement. L’Afrique est jeune à plus de 50%. L’indice de stabilité politique a augmenté. Dans bien des pays d’Afrique, a-t-il précisé, l’accès au pouvoir se fait par voie démocratique. Pour rendre cette croissance inclusive, il faut aller à des regroupements régionaux, à l’image de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). C’est pourquoi, a poursuivi le gouverneur de la BCEAO, les 29 et 30 mai 2014 à Maputo, le FMI a organisé une rencontre sur la croissance en Afrique et ses enjeux, en vue de son maintien. Le Premier ministre du Québec, Philippe Couillard, pour sa part, au cours du déjeuner d’ouverture, a souligné que ce 20e forum est l’interface entre l’économie, la finance, la géopolitique et la sociologie. Il a confié que l’évolution du Québec s’inscrit dans la prochaine ère de croissance. Cette dernière doit permettre, à son avis, aux gouvernements, aux entrepreneurs et surtout, à la population d’améliorer leur qualité de vie de façon durable et équitable. Il a indiqué que ces dernières années, le Québec, le Canada, les Etats-Unis comme l’Europe ont tous connu leur part de difficultés. Les économies doivent faire face à la dissonance croissante entre les ambitions et les moyens réels, au changement démographique, à une dette croissante, a suggéré le Premier ministre québécois. « L’Etat doit détruire sa dette, avant que celle-ci ne le détruise », a-t-il averti. Pour M. Couillard, la seule rigueur budgétaire n’est pas une façon en elle-même de relancer les moteurs de l’économie. Elle est nécessaire, incontournable, mais néfaste, si elle ne s’accompagne pas de réformes structurelles. Tout gouvernement, a affirmé Philippe Couillard, quelle que soit sa nature, doit vivre selon ses moyens pour répondre aux besoins de ses populations, car « les politiques sociales à crédit, a-t-il dit, n’ont qu’une apparence que nous progressons».

Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, est accompagné à ce forum, de plusieurs membres de son gouvernement, notamment les ministres en charge des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, du commerce, Arthur Patiendé Kafando, des Transports, Jean Bertin Ouédraogo, de l’Education, Koumba Boly/Barry.

Kossaomanè Anselme KAMBIRE
Envoyé spécial
à Montréal(Canada)

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