Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L'Opinion N° 866 du

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Meeting de l’opposition : un échec qui ne dit pas son nom !
Publié le jeudi 5 juin 2014   |  L'Opinion


Rejet
© aOuaga.com par Séni Dabo
Rejet du projet de référendum : l`opposition lance sa campagne de dissuasion
Samedi 31 mai 2014. Ouagadougou. Stade du 4-Août. L`opposition politique affiliée au chef de file a organisé un rassemblement populaire contre le référendum au cours duquel elle a lancé sa campagne de dissuasion contre ce projet des partisans du pouvoir pour réviser l`article 37 de la Constitution sur la limitation du mandat présidentiel


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

C’est vrai qu’ils ont tellement misé dans cette « alternance » qui tourne au fiasco et leur tourne résolument le dos, qu’ont les sent prêts à des actions désespérées sous l’œil bienveillant des « dogmatiques de l’alternance » de tous bords qui, toute honte bue, font déjà mine de ne rien voir, de ne rien entendre et ne disent rien devant des propos et des comportements qui, en d’autres temps, auraient entraîné courroux et dénonciation véhémente.

Et puis, pour être concret, pourquoi Germain Bittiou NAMA se retrouve-t-il toujours, comme par hasard, au centre de ces meurtres violents ? A tous les coups, il s’y retrouve à la fois témoin, enquêteur, accusateur, confident, etc. Le rôle qu’il a joué dans l’affaire Norbert ZONGO est encore tout frais dans notre mémoire et nous interpelle d’autant plus qu’il tente d’orienter l’opinion publique dans la présente affaire sur le mobile politique en indexant le pouvoir.

J’ai rarement été dans un tel dilemme : écrire et dire tout ce que j’ai sur le cœur ou n’en rien faire du tout. Le sujet : le décès brutal et criminel du juge Salif NEBIE et les agitations tendancieuses de certains milieux et de certains individus dont on a toutes les raisons de douter de la sincérité et de la noblesse des intentions. Le sujet est d’autant plus délicat que les « intégristes de l’alternance » font pour le moment (cela restera-t-il le cas pendant longtemps encore ?), tout ce qui est décemment en leur pouvoir pour en faire le principal moteur pour relancer leur campagne moribonde contre le référendum et la modification de l’article 37. Campagne d’autant plus moribonde que la douche froide du meeting du stade du 4-Août le 31 mai, qui a été loin d’atteindre les résultats escomptés, a sonné véritablement l’halali d’un mouvement à bout de souffle et dont l’avenir est pour le moins tout tracé et inscrit dans le marbre d’un échec cuisant et programmé. Attendu pour confirmer le demi-million de personnes proclamé le 18 janvier, il aura à peine drainé 25 000 personnes obligeant les relais dans les médias à un profil bas qui à lui seul est la preuve du fiasco. C’est dire que la campagne de protestation voulue massive et décisive s’engage sous de mauvais auspices et ne présage rien de bon en termes d’objectifs pour nos opposants qui ne savent plus à quels saints se vouer. Il ne faut donc pas leur tendre la perche et les laisser assumer seuls la responsabilité d’une politisation irresponsable, parce que non fondée, de ce drame.
C’est vrai qu’ils ont tellement misé dans cette « alternance » qui tourne au fiasco et leur tourne résolument le dos, qu’ont les sent prêts à des actions désespérées sous l’œil bienveillant des « dogmatiques de l’alternance » de tous bords qui, toute honte bue, font déjà mine de ne rien voir, de ne rien entendre et ne disent rien devant des propos et des comportements qui, en d’autres temps, auraient entraîné courroux et dénonciation véhémente. Mais en son temps, car le temps des interrogations arrivera, on se posera celle qui commande tout le reste ici comme ailleurs ; à savoir : à qui profite le crime ? Si hier on a pu éluder la question au prétexte que le mode opératoire du crime et les armes à feu utilisées (en réalité des fusils de chasse) mettaient l’opposition hors de cause (dans l’affaire Norbert ZONGO), on se demande ce qu’on pourra dire cette fois-ci !
Et puis, pour être concret, pourquoi Germain Bittiou NAMA se retrouve-t-il toujours, comme par hasard, au centre de ces meurtres violents ? A tous les coups, il s’y retrouve à la fois témoin, enquêteur, accusateur, confident, etc. Le rôle qu’il a joué dans l’affaire Norbert ZONGO est encore tout frais dans notre mémoire et nous interpelle d’autant plus qu’il tente d’orienter l’opinion publique dans la présente affaire sur le mobile politique en indexant le pouvoir. Pour étayer ses assertions, il trahit des « confidences » du défunt qui en feraient un farouche adversaire de l’organisation du référendum et de la modification de l’article 37 de la Constitution ; des allusions perfides qui alimentent les conversations et chauffent à blanc une opinion publique très volatile et peuvent mettre le feu aux poudres à tout moment. A preuve, la température qui monte très dangereusement à Léo, la ville natale du défunt, la récupération politicienne par le MPP dont on assure qu’il était un militant alors même que son statut lui interdit toute affiliation à un parti et la mauvaise foi évidente de certains milieux qui parlent de lenteur, en sous-entendant que cela se fait à dessein pour ne pas favoriser la manifestation de la vérité. Quel intérêt il y a-t-il à trahir les secrets des confidences de quelqu’un qui n’est plus, si tant est-il que celles-ci aient eu lieu et qu’elles sont directement en cause ? Et d’ailleurs pourquoi s’en faire le révélateur en les diffusant sans même penser un instant qu’on peut ainsi nuire à l’enquête ? Tout cela est-il fortuit ? Il y a beaucoup à dire sur cette façon de procéder et les choses se diront. Ne serait-ce que pour mettre fin à cette morbide loi des séries. Mais chaque chose en son temps. Notre justice et notre peuple ont l’expérience du drame de Sapouy et ne se laisseront certainement pas prendre aux erreurs qui ont par le passé permis certains amalgames et à certains d’améliorer leurs situations sociales sur le dos de la vérité. Si l’affaire Norbert ZONGO n’avait pas existé, certains ne seraient pas, on le sait tous, ce qu’ils sont devenus.
Laissons donc là ce sujet pour ne pas devancer l’iguane dans l’eau et revenons au fiasco de l’opposition le 31 mai dernier car, même s’il ne faut pas tirer sur un corbillard, il ne faut pas non plus se taire face à certains comportements porteurs de germes qui pourraient nous coûter tous très cher dans un avenir pas si lointain.
L’image a en effet fait le tour de tous les médias et même les fidèles de l’homme, à défaut du courage de critiquer ; voire de condamner, ont eu celui de s’étonner négativement : Roch Marc Christian KABORE, président du MPP, flanqué de deux chefs coutumiers, pendant son tour de discours. Une image choquante qui a bouleversé plus d’un parce que ravalant des chefs coutumiers à des rôles d’escort girls, ou d’hôtesses ou encore de garde du corps voire d’esclaves (dans nos traditions les chefs se font accompagner de serviteurs dans leurs déplacements). Vraiment minable et dévalorisant que ces chefs mossis se comportent de la sorte, d’autant plus qu’on ne connaît aucun titre traditionnel à Roch. Après ses pitreries, le Larlé, (il est certain qu’il est à la base de ce triste montage), nous propose des chefs hôtesses. Une image qui a surpris négativement car elle porte une ombre sur la stature d’homme d’Etat de Roch puisqu’elle le fait apparaître sous un angle de féodal et dans le pire vulgairement ethniciste. En plus des « serviteurs spéciaux » d’un jour, les autres chefs présents au meeting ont dû rester débout pour ovationner leur nouvel « empereur ». On attend de voir comment cela se fera au meeting de Bobo, dans deux semaines, et ailleurs pour être définitivement fixé dans cette affaire. Va-t-il se faire escorter par des chefs mossis, bobos ou autres ? On attend de voir. Par ailleurs, pourquoi les initiateurs d’une telle pitoyable mascarade n’ont-ils pas « honoré » les autres intervenants de cet égard de la chefferie moaga ? Une discrimination qui montre à souhait que Roch et son MPP sont loin de partager les mêmes rêves que le reste de l’opposition qu’ils perçoivent comme de simples marchepieds pour accéder au pouvoir. Le signe ne trompe pas et les autres ne sont pas dupes. Un militant de cette opposition, outré, pousse la caricature jusqu’à dire que Roch n’est rien et il se fait escorter par des chefs coutumiers, que fera-t-il s’il devient président ? Il lui faudra certainement des rois… La comparaison n’est pas dénuée de toute logique, car il faut manquer cruellement de sens politique pour se prêter à une telle pitrerie qui semble être la marque de fabrique du MPP. On se rappelle que la presse à dû élever la voix pour obliger sa sécurité à lui permettre de faire son job. Il n’y a-t-il pas une seule personne capable de lui dire la vérité et de raisonner son ami le Larlé Naba qui semble être le véritable « propriétaire de tous les dossiers » et le pousse au ridicule après y avoir lui-même perdu toute sa superbe ? En effet, il est un fait que personne ne pourra plus ôter des esprits cette question qu’il nous a posée : est-il oui ou non un NY. Par ailleurs, à chacune des manifestations de son parti on s’attendra à le voir faire son numéro. Il faut arrêter maintenant les frais.

Cheick AHMED
ilingani2000@yahoo.fr

 Commentaires