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Mort du juge Nébié: le médecin légiste français est à Ouaga
Publié le jeudi 5 juin 2014   |  FasoZine


Le
© Autre presse par Service d’Information du Gouvernement
Le regretté Salifou Nébié


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Le médecin légiste français devant pratiquer l’autopsie sur le corps du juge Salifou Nébié est arrivé dans la soirée du mardi 3 juin 2014 à Ouagadougou.

Le médecin légiste français, Stephane Chochois, de la Cour d’appel de Douai, séjourne depuis le mardi 3 juin à Ouagadougou dans le cadre de l’enquête sur la mort du juge Salifou Nébié, le membre du Conseil constitutionnel retrouvé mort dans la nuit du 24 mai dernier à quelques kilomètres de Ouagadougou. Il a été accueilli à l’aéroport par Wenceslas Ilboudo, le procureur général près la Cour d’appel de Ouagadougou. «Il doit pratiquer une autopsie pour nous aider à rassembler des preuves, nous aider à savoir ce qui est arrivé au président Nébié dans la nuit du samedi 24 mai», a expliqué M. Ilboudo. «Il pourra à travers ses compétences trouver des preuves favorables au bon déroulement de l’enquête qui est ouverte», a-t-il ajouté.

En réponse à la question d’un journaliste qui lui demandait combien de temps prendra cette autopsie, le procureur général a indiqué que «le médecin légiste français est venu juste pour pratiquer un acte médical, l’autopsie et immédiatement après il tiendra [les résultats] à notre disposition. Il vient tout juste d’arriver et nous n’avons pas encore discuté du délai». Le Dr Chochois, qui aime à comparer le travail du légiste à «des enquêtes de police sur les corps», n'a pas souhaité s'exprimer.

Le samedi 24 mai dernier, le corps de ce membre du Conseil constitutionnel a été retrouvé vers la commune de Saponé. Un médecin-légiste burkinabè avait été commis, mais n’a pu pratiquer une autopsie par manque de matériel. Cependant il a pu, selon le procureur général, procéder à la prise de clichés radio, effectuer des scanner post mortem et rédiger un rapport. «Quand on parcourt ce rapport, on peut se dire qu’on est en présence d’indices précis et concordants d’homicide volontaire. C'est-à-dire que le médecin légiste a retrouvé des blessures provoquées sur le corps du président Salifou Nébié. Et donc le terme qui sied c’est l’homicide volontaire», avait dit Wenceslas Ilboudo le 31 mai dernier. Un appel à témoin est également lancé.

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