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Le Quotidien N° 1080 du 5/6/2014

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Greve du personnel d’appui et de gestion pendant les examens du BEPC : « La Boucle du Mouhoun et Ouahigouya ont suivi à 100% le mot d’ordre », Moussa Ouédraogo, SG du SYNAPAGER /Centre
Publié le jeudi 5 juin 2014   |  Le Quotidien


Education
© aOuaga.com par A.O
Education et recherche : le personnel administratif et de gestion en sit-in
Mardi 18 mars 2014. Ouagadougou. Les militants du Syndicat national des personnels de l`administration et gestion de l`éducation et de la recherche (SYNAPAGER) a organisé un sit-in pour exiger une indemnité spécifique


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Nous avons sillonné quelques centres d’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), dans la ville de Ouagadougou, au cours de la matinée du 4 juin 2014, en vue de nous imprégner du déroulement des examens qui ont lieu concomitamment avec la grève du Syndicat national du personnel d’appui et de gestion.

Il ressort que dans les centres d’examens, tout va pour le mieux pendant qu’une bonne partie du Personnel d’appui et de gestion (PAG) fait le piquet de grève. A en croire le secrétaire général du SYNAPAGER du Centre, la F-SYNTHER se joindra à leur lutte en boycottant la correction des copies d’examens.

Les examens du brevet d’étude du premier cycle se déroulent pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. C’est du moins ce que nous avons constaté lorsque nous avons effectué un tour dans certains centres d’examens de la ville de Ouagadougou, le 4 juin 2014. Le constat est le même d’un établissement à un autre, dans un climat de sérénité des candidats et aussi du personnel des jurys.

Au Lycée Philippe Zinda Kaboré, nous avons rencontré Alexis Kyelem, le chef du centre et responsable de la zone I de Ouagadougou. Pour lui, tout va bien du point de vue administratif et aussi sur le plan de la surveillance. « Les épreuves ont bien débuté depuis hier. Mis à part le cas d’une candidate qui s’est rendue tardivement dans la salle de composition, nous n’avons rien constaté d’anormal. Cette candidate est arrivée 30 minutes après le début des examens, notamment après la dictée. Selon les dispositions en la matière, elle ne pouvait plus prendre part aux épreuves et elle a dû rejoindre les siens. Il s’agit d’un faux pas pour celle-ci.
Des mesures spécifiques ont été également prises au profit des personnes handicapées afin de leur faciliter la composition des épreuves d’examens. Par exemple, à travers la multiplication des sujets en A4, après l’ouverture des enveloppes», a-t-il relaté pour décrire la situation. Du point de vue financier, le chef de centre a rassuré que les listes ont circulé et que les intendants ont pu inscrire l’identité de chaque personnel sur les listes. « En ce qui me concerne, j’ai pu m’inscrire sur la liste et j’espère pouvoir être payé parce que j’ai été rassuré. La grève n’a pas de répercussion sur nous. Je pense même que si d’aventure il y avait une inquiétude, la solution serait trouvée», a-t-il dit.

Pour Olivier Sedogo, surveillant au jury II du même centre, il n’y a pas d’embuche au bon fonctionnement de la surveillance. Il a indiqué que les élèves sont disciplinés et sérieux et qu’aucune irrégularité n’a été enregistrée. « Nous n’avons pas encore été désintéressés et nous attendons ce soir pour rentrer en possession de notre dû », a-t-il laissé entendre. Une autre surveillante, Clarisse Semdé/Kiéma, a expliqué qu’elle a appris la grève des PAG qui menacent de prendre en otage les examens du BEPC. Selon elle, la somme due à l’issue de leur travail n’est pas substantielle et que, si toutefois elle n’obtenait pas cette somme du fait de la grève, elle attendrait patiemment jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Pendant que les examens se poursuivaient dans les centres, le personnel d’appui et de gestion faisait le piquet de grève. Pour le SG du SYNAPAGER / Centre, Moussa Ouédraogo, leur grève est une suite logique de ce qui avait été déjà entamé. Il a rappelé que depuis la cessation de travail des PAG pour exiger une indemnité spécifique, le gouvernement n’a rien fait pour résoudre la plate-forme revendicative.

« C’est pourquoi, conformément à nos prévissions, nous avons tenu à observer une grève durant les examens du BEPC. Il en sera de même pour les examens du Certificat d’étude primaire (CEP) et aussi pour la rentrée des classes prochaines. A la rentrée des classes, nous procéderons à une opération caisse vide dans les établissements. Ainsi, aucun élève ne s’acquittera des frais de scolarité. Et ce, jusqu’à ce que l’Etat décide de se pencher sur nos préoccupations », a t-il fait savoir.

Opération caisse vide, la rentrée prochaine
Pour lui, de façon globale, la grève est bien suivie sur le plan national, au Centre-Ouest, à l’Est, au Sud-ouest, à la Boucle du Mouhoun et à Ouahigouya qui ont observé à 100% le mot d’ordre de grève. « Dans la région du Centre, certains de nos camarades nous ont trahis en prenant part à l’organisation des examens. Il s’agit des mercenaires qui ont été recrutés pour jouer le rôle qui est le nôtre, en ce qui consiste au paiement des frais», a-t-il déploré.
La F-SYNTHER dans la danse

« Nous pensons qu’au lieu que l’Etat fasse des dépenses supplémentaires pour parer à cette situation, il était préférable de satisfaire notre plate-forme revendicative. Ce sont des dépenses extra qui ne se justifient pas. Si l’Etat s’est rendu compte que notre rôle est secondaire, il est encore préférable d’arrêter le recrutement des PAG à l’avenir», a t-il suggéré. Il s’est réjoui du fait que la F-Synther se joindra, dès aujourd’hui (05/06/2014), à la lutte puisque ses membres ne corrigeront pas les copies des candidats, a-t-il confié. « Nous espérons que nos camarades qui nous ont trahis, reviendront à la raison », a-t-il conclu. Attendons donc de voir .

Par Soumoubienkô Roland KI et Nadège COMPAORE (Stagiaire)

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