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La BCEAO maintient inchangé ses taux directeurs
Publié le mercredi 4 juin 2014   |  Agence de Presse Africaine


Réunions
© aOuaga.com par DR
Réunions de printemps de la Banque Mondiale et du FMI : Le gouverneur de la BCEAO Tiémoko Meyliet Koné rencontre Christine Lagarde et le ministre des finances du Niger
Dimanche 13 avril 2014. USA. En marge de la réunion de printemps de la Banque Mondiale et du FMI, Le gouverneur de la BCEAO Tiémoko Meyliet Koné a échangé avec Christine Lagarde, Directrice Générale du FMI et le ministre des finances du Niger, Gilles Baillet.


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Dakar (Sénégal) - Le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a décidé de maintenir inchangé les taux directeurs de l’institut d’émission en vigueur depuis le 13 septembre 2013.

« Le taux d'intérêt minimum de soumission aux opérations d'appels d'offre d'injection de liquidité et le taux d'intérêt du guichet de prêt marginal restent respectivement à 2,50% et 3,50% », annonce M. Isa Djib directeur de la conjoncture économique et des analyses monétaires de la BCEAO, rendant compte mercredi à Dakar des travaux de la deuxième réunion ordinaire du CPM au titre de l'année 2014.

Commentant ces taux directeurs, M. Tiémokho Meuliet Koné, gouverneur de la BCEAO, estime qu'ils sont les plus bas en Afrique.

« Si les investisseurs ne trouvent pas les taux rémunérateurs, ils ne reviendront plus dans la zone. Donc l'équilibre est toujours à rechercher », a dit M. Koné.

Le CPM a en outre décidé de laisser inchangé le coefficient des réserves obligatoire applicables aux banques à son niveau de 5% en vigueur depuis le 16 mars 2012.

Concernant les perspectives économiques des pays de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), la BCEAO les projette à 6,6% en 2014 contre 5,5% en 2013. Cette progression serait liée, selon M. Djibo, « à la reprise dans le secteur primaire et son effet d'entrainement sur les autres secteurs ».

Quant au taux d'inflation en glissement annuel, le CPM estime qu'il est ressorti à moins 0,3% à fin mars 2014 après un niveau nul à fin décembre 2013.

« Les principaux facteurs à l'origine de la décélération de l'inflation sont la détente des prix des produits alimentaires au premier trimestre 2014 et l'absence de tension sur les prix des carburants », explique M. Djibo.

MS/od/APA

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