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Le Pays N° 5618 du 4/6/2014

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Referendum pour la revision de l’article 37 : les « chefs de guerre » du CDP/ Léraba installés
Publié le mercredi 4 juin 2014   |  Le Pays




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Les nouveaux secrétaires généraux ainsi que les autres membres de bureaux des 8 sous-sections CDP de la Léraba ont reçu leurs lettres de mission le 31 mai 2014. C’était au cours d’une cérémonie qui a draîné un grand monde à la Maison des jeunes et de la culture de Sindou. La veille, plusieurs missions du parti ont rendu visite à leurs sous-sections dans leurs localités respectives.

Donner la légitimité et les supports nécessaires aux structures de base du parti dans la Léraba, telle est, selon le député Mélégué Maurice Traoré, la philosophie qui sous-tend l’installation solennelle des secrétaires généraux et des membres des 8 sous-sections CDP de la Léraba, qui a eu lieu le 31 mai 2014 à Sindou, chef-lieu de la province. Cette cérémonie qui a rassemblé une grande foule, a donné l’occasion aux différents intervenants, en l’occurrence au député Léonce Koné, représentant du secrétaire exécutif national du CDP, Assimi Kouanda, de donner des orientations à ces structures pour la mobilisation tous azimuts des militants en prélude au référendum devant aboutir à la modification de l’article 37 de la Constitution. Pour le député Koné, le CDP affiche, à travers ce genre de cérémonie, qu’il cesse d’être un parti électoraliste, qui ne va vers les citoyens que lorsqu’il a besoin de leur suffrage. « Il faut que le CDP fonctionne comme une structure politique normale qui s’attaque aux problèmes du pays, des régions et des provinces de manière permanente », a-t-il lancé. Après avoir déclaré ces bureaux installés, il leur a demandé de se mettre en ordre de bataille pour affronter le référendum et de faire en sorte que le CDP et les partis qui le soutiennent sortent victorieux de cette échéance électorale. En effet, pour Léonce Koné, le parti demande au président d’engager la procédure nécessaire pour la tenue d’un référendum qui permettrait de sauter le verrou de la limitation du nombre de mandats présidentiels consécutifs. C’est en prélude à cela que les différentes sous-sections et la section provinciale de la Léraba ont fait peau neuve. Ainsi, les « chefs de guerre » portés à la tête des 8 sous-sections départementales ont désormais pour nom Yaya Ouattara à Dakoro, Seydou Ouattara à Loumana, Ladji Ouattara à Sindou, Drissa Traoré à Kankalaba, Lacina Traoré à Ouéléni, Drissa Kara à Douna et Yaya Son à Wolonkoto. Pour chapeauter la section provinciale dont le bureau est fort de 21 membres, c’est Zani Dieudonné Coulibaly, premier adjoint au maire de Sindou, qui a été coopté.
Les militants invités à voter massivement le Oui
Pour ce dernier, relancer la mise en place des comités de base dans les villages et secteurs, rassurer cette base à travers de multiples actions que le parti vit et qu’il est fort seront les premières actions. « Nous irons partout où se trouvent nos militants, pour les inviter à s’inscrire sur les listes électorales et à voter massivement pour la révision de l’article comme nous l’a confié la direction nationale du parti », s’est exprimé Zani Coulibaly.
La veille, soit le 29 mai 2014, des missions du parti ont sillonné les 8 départements de la Léraba. Tandis que Mamadou Ouattara, DG du Fonds d’entretien routier, était sur l’axe Sindou-Kankalaba- Ouéléni, Mélégué Maurice Traoré était, pour sa part, du côté de Wolonkoto, Douna et Loumana. Aux militants de ces différentes localités, il a été transmis les conclusions du dernier conseil national dont l’une des grandes décisions est justement le vœu du parti de voir la tenue du référendum pour la modification de l’article 37 de la Constitution. Les militants ont été invités à voter massivement le Oui en cas de référendum pour sauter le verrou de la limitation du nombre de mandats présidentiels. Un message qui semble avoir été bien accueilli eu égard aux propos d’un vieux de la commune de Loumana. Comme pour dire que la Léraba a toujours besoin de Blaise Compaoré au pouvoir, il a dit à peu près ceci : « Celui qui a faim n’a pas la même manière de manger que celui qui est rassasié ».

Mamoudou TRAORE

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