Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



L`Observateur Paalga N° 8634 du 4/6/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment



Société

BEPC, BEP, CAP 2014 : «Si ça continue comme ça, c’est dans la poche»
Publié le mercredi 4 juin 2014   |  L`Observateur Paalga


Examens
© aOuaga.com par A.O
Examens scolaires 2014 : plus de 180 000 candidats à l`assaut du BEPC
Mardi 3 juin 2014. Ouagadougou. Les candidats à la session 2014 du Brevet d`études du premier cycle (BEPC) au nombre de 184 391 ont entamé les épreuves écrites de cet examen scolaire qui se déroule sur tout le territoire national


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

198 984 candidats sont depuis hier mardi 3 juin en ordre de bataille pour l’obtention de leurs diplômes de Brevet d’études du premier cycle (BEPC), de Brevet d’études professionnelles (BEP) et de Certificat d’aptitude professionnelle (CAP). A Ouagadougou où nous avons fait le tour de quelques centres aux premières heures de composition, la plupart des candidats ont trouvé les premiers sujets abordables et espèrent qu’il en sera ainsi pour le reste des épreuves. Mais dans l’organisation pratique, quelques failles matérielles, notamment le manque de feuilles et copies de composition, sont décelées et attendent d’être corrigées pour permettre aux uns et aux autres de travailler sereinement.

7h 43 mn, le mardi 3 juin au Groupe scolaire Tanghin Tambila, sis au secteur 17 de Ouagadougou, abritant le lycée Péniel transformé cette matinée en un centre de composition. Un calme plat règne dans la cour de l’école sauf à l’entrée où on peut entendre les petits cris de deux nourrissons gardés à l’écart par des «baby-sitters» de circonstance. A côté, un groupe de jeunes filles traitent sur un tableau des exercices de mathématiques, en préparation à l’examen du baccalauréat qui débute le 19 juin prochain.

En attendant, ce sont les candidats au BEPC, au BEP et au CAP qui doivent mouiller le maillot pour l’obtention de leur diplôme. Dès 6h les différents candidats avaient déjà pris d’assaut leurs centres d’examen comme c’est le cas ici à Tanghin Tambila où tous étaient en salle. C’est du moins ce qu’a attesté le président du jury 97, Timothée Zangré : «Nous avons commencé à 6h par un entretien avec les surveillants. S’en est suivie l’installation des candidats. Sur un total de 328 candidats, on a noté quelques absences. L’épreuve de dictée a démarré à 7h et demie et doit incessamment prendre fin».

A 8h et quart en effet, nous assisterons dans la salle 2 à l’ouverture de l’enveloppe de la deuxième épreuve du jour qu’est la «Langue». Sitôt les sujets en mains, les candidats, très concentrés, se sont replongés dans la cogitation.

Des imperfections dans l’organisation

Foi du président de jury, aucun incident majeur n’a été décelé à son centre depuis le démarrage des activités. Toutefois quelques petites difficultés demeurent. «Il s’agit du retard des candidats dont 2 sont arrivés cinq minutes après l’installation. Il y a aussi des candidates-mères qui ont laissé leurs enfants dans la cour à qui on ne peut cependant pas permettre de sortir à tout moment pour allaiter. C’est donc un souci pour nous et nous souhaitons qu’une solution puisse être trouvée pour les sessions à venir», a-t-il confié.

Au lycée professionnel régional du Centre jouxtant le Zinda, Yannick Nacoulma, candidat au CAP électricité bâtiment, fait partie des premiers candidats à sortir de la salle peu après 9h. Il venait de terminer sa composition en «Hygiène» et se montre confiant : «En tout cas les premières matières ont été abordables et si ça continue comme ça, le CAP c’est dans la poche».

L’optimisme semble en tout cas être la chose la mieux partagée chez les candidats, même chez… ce «candidat de la cours du soir», ainsi qu’il s’est présenté qui, a trouvé les épreuves «présentables» (1).

C’est le cas également d’Amira Zongo, candidate au BEPC au Complexe scolaire Saint-Laurent-Remalia qui est à sa première participation et espère réussir à son examen.

Côté organisationnel, quelques difficultés même si elles ne sont pas de nature à entacher les activités, ne manquent pas. «Elles sont d’ordre matériel et liées notamment à l’insuffisance de certaines copies», a soulevé Ibrahim Bancé, président de centre au lycée professionnel régional du Centre qui a abrité les examens du BEP et du CAP industriels. Ses propos seront confirmés à Saint Laurent par le président de jury, Boucolou Séni ,qui a décelé beaucoup d’imperfections dans l’organisation de cette session du BEPC. «On manque de copies de composition, de cachets, d’agrafeuses... En plus, ce n’est que maintenant (environ 10h : ndlr) qu’on a affecté à notre centre un agent de sécurité», a-t-il souligné.

1. (1) Entendez par là, abordables

Alima Séogo-Koanda

Aline Ariane Bamouni (stagiaire)

Encadré

Selon des données de l’Office central des examens et concours du secondaire (OCECOS), cette année 198 984 candidats, répartis sur l’ensemble du territoire national, sont à l’assaut du BEPC, du BEP et du CAP. Leur nombre a augmenté de 26,16% par rapport à la session passée. Le BEPC, à lui seul, enregistre 184 391 postulants. L’innovation majeure est la poursuite de l’informatisation qui concerne 274 jurys sur les 495 au total. Au niveau de l’enseignement technique et professionnel (BEP et CAP), on note une extinction de spécialités comme le CAP employé de banque et Habillement et fabrication industrielle au profit de deux nouvelles spécialités que sont le CAP électrotechnique et le BEP Optique-lunetterie.

Le budget de l’organisation de ces examens et concours est évalué à plus de trois milliards de FCFA.

A.S.K

A.A.B

 Commentaires