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Sidwaya N° 7676 du 2/6/2014

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Engagements nationaux : Le bilan de vingt ans dressé au président du Faso
Publié le mardi 3 juin 2014   |  Sidwaya


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© Présidence par A.O
20 ans des Engagements nationaux : le secrétaire permanent au rapport chez le Président du Faso
Lundi 2 juin 2014. Ouagadougou. Salle polyvalente de la Présidence du Faso. Le staff du secrétariat permanent des Engagements nationaux est allé faire le bilan des 20 ans de cet ensemble de projets au Président du Faso, Blaise Compaoré


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Les responsables des projets des Engagements nationaux réunis en assemblée générale le 2 juin 2014 à Ouagadougou, ont fait au Président du Faso, le bilan des vingt ans de la mise en œuvre du programme.

Le 2 juin 2014 marque jour pour jour, les 20 ans des Engagements nationaux pris par le Président du Faso Blaise Compaoré, pour faire face aux défis de développement en 1994. A l’occasion de cet anniversaire, le Secrétaire permanent desdits engagements, Jean Christophe Ilboudo, a remis un rapport à son initiateur, le chef de l’Etat, Blaise Compaoré. Du bilan fait par le Secrétaire permanent en présence des responsables de projets des Engagements nationaux, il ressort que de nombreux résultats ont été obtenus. Dans le secteur de l’éducation, des écoles satellites, des centres d’éducation de base non formelle, la mise en œuvre du projet "Une Lampe pour l’Afrique" ont permis de donner une nouvelle impulsion à l’offre éducative à travers des formules alternatives adaptées. Dans le domaine de la santé, 68 formations sanitaires dont 51 Centres de santé et de promotion sociale ont été réalisés. Les secteurs de l’environnement et l’agriculture ont également bénéficié de l’appui des Engagements nationaux. Ainsi, le programme d’appui au développement durable et le projet riz pluvial ont permis au Burkina Faso d’engager des « options vigoureuses vers la préservation des écosystèmes ». La production du riz pluvial pour la période de mise en œuvre du programme est estimée à 55.763 tonnes, soit 20% de la production nationale, toujours selon les chiffes des Engagements nationaux. En ce qui concerne la lutte contre le chômage des jeunes et le développement des activités génératrices de revenus, des fonds nationaux mis en place ont permis à des milliers de Burkinabè aux conditions de vie modestes, d’avoir accès aux crédits, si l’on croit à Jean Christophe Ilboudo. Au cours de ces deux décennies, plus de 180 milliards de francs ont été investis dans divers domaines. Toutefois, l’analyse de ces résultats a permis de relever plusieurs difficultés. Parmi celles-ci, l’on retient entre autres, l’insuffisance des financements, la rigidité des procédures de passation des marchés, la faible capacité des fonds à faire face à la forte demande de crédits. Face à ces difficultés, l’Assemblée générale des projets issus des Engagements nationaux a préconisé la dévolution de certaines activités arrivées à terme aux départements ministériels, l’allocation conséquente de ressources à la préservation de l’environnement, etc. Elle a également recommandé le renforcement de l’ancrage institutionnel de projets au sein du Secrétariat permanent des Engagements nationaux et la diversification des sources de financement. Répondant aux préoccupations et suggestions formulées par l’Assemblée générale, le président du Faso, Blaise Compaoré, a salué l’immense contribution des Engagements nationaux à la transformation qualitative du Burkina Faso. Il a fait savoir qu’ils constituent aujourd’hui, au regard de l’impact qu’ils ont eu sur les performances socioéconomiques du Burkina Faso, un facteur déterminant dans la construction de la croissance et du développement du bien-être des populations. S’agissant des doléances à lui soumises, Blaise Compaoré a affirmé que le gouvernement va s’engager. Mais pour lui, il faut améliorer la gouvernance des projets existants de sorte à attirer d’autres investisseurs vers le Burkina Faso, car a-t-il dit, « c’est cela aussi organiser le développement ».

Kossaomanè Anselme KAMBIRE

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