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Le Quotidien N° 1076 du 30/5/2014

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Octroi de l’indemnité spécifique aux personnels d’administration et de gestion :le SYNAPAGER annonce un boycott actif de toutes les activités du MENA et du MESS
Publié le samedi 31 mai 2014   |  Le Quotidien




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Le Syndicat national des personnels d’administration et de gestion de l’éducation et de la recherche (SYNAPAGER) a convié les hommes de médias à une rencontre, le vendredi 30 mai 2014, à Ouagadougou. Objectif, leur faire le point de la lutte et leur annoncer son intention de boycotter toutes les activités impliquant les personnels de l’administration et de gestion sur toute l’étendue du territoire national, aussi bien au MENA qu’au MESS.
Le 30 mai 2014, à Ouagadougou, les secrétaires généraux des 13 régions et les membres du bureau exécutif national du Syndicat national des personnels d’administration et de gestion de l’éducation et de la recherche (SYNAPAGER) se sont réunis en conseil extraordinaire syndical. A l’ordre du jour de cette rencontre était inscrit l’octroi de l’indemnité spécifique à toutes les personnes de l’administration et de gestion. Considérant que le gouvernement est resté insensible à leurs interpellations, le SYNAPAGER a appelé tous ses militants à un boycott actif de toutes les activités impliquant les personnels de l’administration et de gestion, sur toute l’étendue du territoire national, aussi bien au ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation qu’au ministère de l’Enseignement secondaire et supérieur. Cette mesure implique également, selon le secrétaire général du syndicat, Apollinaire Kaboré, les examens scolaires. Aussi a-t-il précisé, « nous ne prendrons pas part à l’élaboration des budgets, ni des plans d’actions, ni des dépenses, ni à la rentrée si rien n’est fait. Si jusqu’à la rentrée rien n’est fait, on ne percevra pas d’argent au niveau des établissements, et nous n’allons assurer aucune comptabilité».


De la lutte pour l’octroi de l’indemnité spécifique
Cette indemnité dont il est question, a indiqué les responsables du SYNAPAGER, a été octroyée aux Personnels d’administration et de gestion (PAG) en service au MENA, en même temps que tous les personnels de ce ministère. Dès lors, ont-ils indiqué, le SYNAPAGER, dont les militants officient dans plusieurs départements, a entrepris des démarches pour que cette indemnité soit étendue également à tous les PAG. La plus grande partie de PAG exclue du bénéfice de cette indemnité, ont-ils précisé, est en service au ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS). Ces démarches ont abouti, selon eux, à un protocole d’accord entre le gouvernement et 5 syndicats de l’éducation qui devait être effectif à l’issue de la relecture de la grille indemnitaire achevée le 28 février 2014. Cependant, vu que l’application des conclusions de ces négociations n’a pas répondu aux attentes des PAG concernés et au regard de la banalisation de la question par le gouvernement, deux sit-in pacifiques de protestation ont été observés respectivement les 18 mars et 4 avril 2014, selon eux. Des interpellations qui, à leur sens, n’ont rien donné, d’où la décision de boycott actif de toutes les activités impliquant les personnels de l’administration et de gestion, sur toute l’étendue du territoire national, aussi bien au MENA qu’au MESS.

Cette décision a-t-elle pour objectif premier le boycott des examens scolaires ?
A la question de savoir pourquoi le SYNAPAGER a attendu l’approche des examens pour prendre cette décision? Le secrétaire général, Apollinaire Kaboré, a répondu qu’elle n’est qu’une suite logique de la lutte qui a été entamée depuis longtemps par son syndicat. Aussi laisse t-il entendre : « Nous n’avons pas attendu les examens pour prendre cette décision, nous avons fait une démarche progressive et décisionnelle, la preuve est que nous disons que c’est un boycott qui concerne toutes les activités. Nous l’avons d’ailleurs signifié au MESS, quand nous l’avons rencontré, que nous ne sommes pas des preneurs d’otages des examens. Par contre, c’est toute leur attitude qui a commandé la base à prendre un certain nombre de décisions. Et si malheureusement les examens sont concernés, qu’ils assument leurs responsabilités » .


Adeline Clémence ZINABA

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