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Sidwaya N° 7674 du 28/5/2014

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Tensions a Kidal : Les acteurs renouent le dialogue à Ouagadougou
Publié le vendredi 30 mai 2014   |  Sidwaya




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Le haut représentant du Président de la République du Mali pour le dialogue inclusif inter-malien, Modibo Kéïta, a rencontré les mouvements armés signataires de l’Accord préliminaire de Ouagadougou, en présence du représentant du médiateur de la CEDEAO, le ministre Djibrill-Bassolé, le 29 mai 2014 Ouagadougou. Les échanges ont porté sur les dispositions à prendre pour instaurer la confiance entre les parties après les derniers développements intervenus à Kidal, dans le septentrion malien.

Les groupes armés du Nord Mali (Mouvement national de libération de l’Azawad, MNLA, le Haut-conseil pour l’unité de l’Azawad HCUA , et le Mouvement arabe de l’Azawad, MAA) ont pris langue avec le haut représentant du président malien pour le dialogue inclusif inter-malien, Modibo Kéïta, jeudi soir à Ouagadougou.

Après près de trois heures d’échange, le ministre d’Etat Djibrill Bassolé, représentant du médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), assistant à la rencontre, a confié que cette concertation a porté sur les dispositions à prendre pour promouvoir la confiance entre les parties et surtout déterminer les modalités des futures négociations de paix.

Selon le ministre Bassolé, les débats ont été francs et directs par rapport aux évènements meurtriers des 17 et 21 mai deniers à Kidal. De l’avis du représentant du médiateur, malgré la gravité de ces évènements, les parties restent engagées à rechercher une solution par la voix du dialogue. « Il nous faut maintenant aller vers des choses concrètes, déterminer avec précision où, quand, comment, avec qui ces pourparlers pourront commencer.

Et c’est l’objet de nos prochaines rencontres. Nous essayerons de faire en sorte que ces rencontres préliminaires de Ouagadougou, servent à fixer un agenda précis qui engagera les parties », a déclaré M. Bassolé. Pour le ministre burkinabè des Affaires étrangères, il faut effectivement mettre en œuvre rapidement les mesures de confiance mentionnées dans l’Accord préliminaire de Ouagadougou. Elles sont relatives à la libération de prisonniers, à la mise en place d’une commission d’enquête. Djibrill Bassolé souhaite que l’article 21 de l’Accord préliminaire qui fixe l’agenda des négociations, soit mis en œuvre rapidement.

« C’est la raison pour laquelle nous insistons pour que le gouvernement du Mali désigne la délégation gouvernementale multisectorielle qui pourra s’asseoir à la table des négociations avec les représentants des mouvements armés à un endroit et à une date qu’ils choisiront ensemble pour enclencher le débat », a expliqué le représentant du médiateur. Il a ajouté qu’il ne s’agit pas d’aller vers un accord de Ouaga 2, car l’objectif ultime est de parvenir à un accord global définitif de paix.

« Un pas positif »

Pour sa part, le porte-parole du MLNA et de la commission communication des trois mouvements, Mossa Ag Attaher , il s’agit d’une prise de contact entre le haut représentant du président de la Republique du Mali pour le dialogue et les mouvements précités.


« Nous pensons que c’est un pas positif. Nous souhaitons pour que les choses évoluent dans ce sens. Et à ce rythme, nous pensons qu’il est possible de revenir très rapidement à l’accord de Ouagadougou et souhaitons aller au dialogue sur des questions de fond notamment l’avenir politique et institutionnel de l’Azawad », a indiqué Mossa Ag Attaher.

Réagissant sur la situation à Kidal, le porte-parole du MNLA a souligné que le cessez-le-feu signé est entièrement respecté par son mouvement en espérant que le gouvernement malien fasse de même. Selon Ag Attaher, des signes positifs ont été déjà donnés de la part du mouvement en libérant des prisonniers à plusieurs reprises, en remettant le gouvernorat de Kidal aux forces internationales de la Mission des Nations unies pour le soutien au Mali (MINUSMA) .

« Nous sommes aussi prêts à libérer les prisonniers de guerre, mais à condition que l’ensemble des prisonniers que l’armée malienne a faits qui sont souvent des bergers, des cultivateurs soient libérés également », a précisé Mossa Ag Attaher.

Gabriel SAMA

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