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Eau potable et assainissement : Validation d’un plan d’action 2014-2015 pour les écoles et centres de santé
Publié le lundi 26 mai 2014   |  AIB


13e
© Autre presse par DR
13e session du comité régional de pilotage du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement (PN/AEPA) de la région du Centre-Nord


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Fada,(AIB)-La Direction régionale de l’eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement (DREAHA) de l’Est a organisé un atelier de validation de son plan d’action 2014-2015 pour l’Approvisionnement en eau potable et assainissement (AEPA) aux écoles et centres de santé de la région, le mardi 20 mai 2014 à Fada N’Gourma.

Dans le cadre de ses activités, la direction régionale en charge de l’eau de l’Est a élaboré un plan d’action pour l’Approvisionnement en eau potable et assainissement (AEPA) des écoles et centres de santé de la région. L’atelier de validation dudit plan s’est tenu à Fada N’Gourma le 20 mai dernier. Il a regroupé les techniciens du domaine de l’eau et de l’assainissement (avec à leur tête le directeur régional, Saïdou Kanazoé) et les responsables de la santé et de l’éducation au niveau local.

Selon les initiateurs, ce plan d’action vient accompagner le Programme national d’approvisionnement en eau potable et assainissement (PN-AEPA) qui, dans l’optique de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), doit réduire de moitié la proportion des personnes n’ayant pas accès à l’eau potable et à l’assainissement d’ici à 2015. Son coût estimé à 3 milliards 482 millions 050 mille FCFA doit permettre la réalisation de 331 nouveaux forages dans les écoles et 8 dans les CSPS, 222 blocs de latrines, 4000 lave-mains, la construction/réhabilitation des incinérateurs médicaux et des fosses à placenta, la mise en place de 4000 poubelles et bacs à ordures.

C’est un projet qui émane du constat que la situation de l’AEPA n’est pas reluisante dans la région. En effet, les statistiques de la Direction régionale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (DRENA) de l’Est indiquent qu’en 2012-2013, 56% des écoles primaires de la région ne disposaient pas de source d’eau potable et les infrastructures d’hygiène ne sont guère adéquates. D’où les absences fréquentes des élèves pour cause de maladie hydriques et l’abandon des filles à un certain âge, faute de toilettes. Du côté des centres de santé, la situation est nettement meilleure selon les statistiques avec un taux d’accès global à l’eau potable de 94%. Si l’on considère la région dans son ensemble en prenant en compte tous les secteurs, le taux d’accès à l’eau potable, toujours selon les mêmes sources, s’établit à 50,5% contre une moyenne de 63,5% au niveau national pour un objectif de 76% en 2015.

Pour ce qui est de l’assainissement, son taux d’accès dans la région est de 0,8% pour un objectif de 54% en 2015. En plus de vouloir améliorer le taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, le plan d’action qui vient d’être validé entend assurer une meilleure appropriation des infrastructures par les écoles, les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) et les populations bénéficiaires. Il devra également garantir une meilleure coordination des actions, a-t-on appris.


Daniel ZONGO

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