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Grève des agents de la Commune de Ouagadougou : 500 millions ne suffissent pas au SYTRACO
Publié le lundi 26 mai 2014   |  L’Hebdo du Burkina


FASOPLAST
© aOuaga.com par A.O
FASOPLAST : les travailleurs en sit-in de 3 jours
Mardi 13 mai 2014. Ouagadougou. Zone industrielle de Gounghin. Les travailleurs de la société de fabrique de plastiques du Faso (FASOPLAST) ont entamé un sit-in de 3 jours (de 7h à 10h) pour exiger de meilleures conditions de travail et de vie


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Après un sit-in les 5,6 et 7 mai 2014 ayant entraîné la réaction favorable du gouvernement qui a consenti 500 millions de F CFA pour le relèvement des indemnités de logements et de sujétion des agents des collectivités territoriales, le Syndicat des travailleurs de la commune de Ouagadougou (SYTRACO) reste imperturbable et exige à travers la grève des 19, 20 et 21 mai 2014 la satisfaction de sa plate-forme revendicative qui s’article sur six (06) points. Mais comme le dit si bien un proverbe bien connu de chez nous, « un tien ne vaut-il pas mieux que deux tu l’auras  ? ».

La révision de la grille salariale et indemnitaire, la relecture des textes pour permettre le reversement de tous les agents communaux à la CARFO, l’enrayement de la disparité existante entre les fonctionnaires de l’Etat et ceux des communes, la mise à disposition du ministère de l’Administration territoriale et de Décentralisation (MATD) d’agents communaux pour une plus grande représentativité des agents communaux dans le ministère, la prise en compte des collectivités territoriales dans l’élaboration des textes concernant les agents des collectivités territoriales et enfin l’intégration des travailleurs des collectivités territoriales à l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF). Tels sont les 06 points de la plate-forme revendicative du SYTRACO.

Alors qu’on se rappelle de leur sit-in de 72 heures (les 5, 6 et 7 mai) qui avait interpellé le gouvernement en conseil des ministres du mercredi 7 mai 2014 un décret portant relèvement des indemnités de logement et de sujétion des responsables des collectivités territoriales pour compter du 1er juillet 2013 fut adopté.

Le montant total de cette mesure s’élève à cinq cent quatre-vingt-onze millions six cent quatre-vingt-seize mille (591 696 000) F CFA. Pour le gouvernement, l’adoption de ce décret vise l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents des collectivités territoriales.

Mais pour le SYTRACO, cette mesure ne satisfait pas leurs préoccupations. Il décide alors de durcir la lutte en appelant ses militants à observer un arrêt de travail de 72 heures (les 19, 20 et 21 mai 2014), mettant ainsi en exécution la promesse qu’ils s’étaient donnée d’aller à la vitesse supérieure par une grève de 72 heures s’ils n’obtenaient pas la satisfaction de leur plate-forme revendicative.

A en croire le secrétaire général du Syndicat, Sié Justin Palé, tous les points contenus dans la plate-forme revendicative de la SYTRACO, aucun n’a connu satisfaction. Pour lui, l’augmentation des indemnités de logements et de sujétion, accordés aux travailleurs des collectivités en conseil des ministres n’est qu’une régularisation des mesures sociales prises par le gouvernement en septembre 2013.

Le gouvernement espérait qu’avec cette mesure, le SYTRACO mettrait un peu de l’eau dans son vin. Car l’ensemble de la plate-forme ne peut trouver dans un cours terme une satisfaction.

Lors de la rencontre des maires avec le président du Faso, la situation des agents des collectivités territoriales a été évoquée et figure dans le mémorandum des collectivités. Les maires ont demandé au gouvernement de revoir la rémunération des agents des collectivités territoriales pour rendre leur travail attrayant.

Une requête que le gouvernement a promis d’examiner. Donc, on ne peut pas vendre la peau de l’ours sans l’avoir tué. Le SYTRACO doit peut-être prendre son mal en patience et voir ce que sera la réaction du gouvernement.

Kibsa KARIM

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