Appui à la promotion de l’entrepreneuriat au Burkina : 5 milliards de F CFA à la disposition des femmes et du secteur informel #aOuaga

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Appui à la promotion de l’entrepreneuriat au Burkina : 5 milliards de F CFA à la disposition des femmes et du secteur informel

Publié le lundi 26 mai 2014 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A.O
Les ministres de la Promotion de la Femme, Nestorine Sangaré, et celui en charge du Commerce, Arthur Kafando, ont co-animé une conférence de presse sur les fonds alloués aux femmes par le gouvernement le samedi 24 mai 2014 à Ouagadougou

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Donner plus de précisions sur l’opérationnalisation du fonds d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat féminin et au secteur informel dont l’enveloppe est de 5 milliards de F CFA. Tel a été l’objectif du point de presse animé conjointement, le samedi 24 mai 2014, par le ministère de la Promotion de la femme et du Genre et le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.
Lancé le 5 mai 2014, le fonds d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat féminin et au secteur informel suscite beaucoup d’engouement. Pour donner plus de précisions sur l’opérationnalisation de ces fonds, le ministère de la Promotion de la femme et du Genre et le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, ont animé conjointement un point de presse, le samedi 24 mai 2014. Dotés respectivement d’une enveloppe de 5 milliards de Francs CFA et de 500 millions de Francs CFA, le fonds d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat féminin et au secteur informel et le fonds de garantie de prêts bancaires sont mis à la disposition des femmes et des acteurs du secteur informel. Subdivisés en deux catégories, le fonds d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat féminin et au secteur informel est constitué d’un crédit individuel ouvert à toute femme âgée de 18 à 65 ans ayant un projet bancable et disposant d’un compte bancaire, désireuse de se lancer dans l’entrepreneuriat et d’un crédit-groupe ouvert aux associations et groupements du secteur informel. Selon le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le crédit ouvert est constitué d’un crédit d’exploitation pour les besoins en fonds de roulement et d’un crédit d’investissement. Le montant de ce crédit varie entre 2 à 10 millions de francs CFA, avec un taux d’intérêt de 4% l’an. La durée de remboursement est de 24 mois, avec un différé de 3 mois. Pour ce qui concerne le crédit d’investissement, son montant oscille de 5 à 50 millions de Francs CFA et le taux d’intérêt est de 3% l’an, avec une durée de remboursement de 48 mois dont un différé de 6 mois. Le crédit-groupe qui est destiné aux associations et groupements du secteur informel est également constitué d’un crédit d’exploitation (besoin en Fonds de roulement) et d’un crédit d’investissement. Le montant du crédit d’exploitation, à en croire Patiendé Arthur Kafando, va de 2 à 20 millions de Francs CFA, avec une durée de remboursement de 24 mois, pour un taux d’intérêt de 4% l’an et un différé de 3 mois. Concernant le crédit d’investissement, son montant va de 10 à 50 millions de F CFA pour une durée de remboursement maximum de 48 mois et un taux d’intérêt de 3% l’an dont un différé de 6 mois maximum. D’ores et déjà, les fiches de souscription aux crédits sont disponibles gratuitement au fonds burkinabè de développement économique et social, à la maison de la Femme et à la maison de l’entreprise, à Ouagadougou, dans les différentes directions régionales du MICA et très prochainement dans les directions régionales de la Jeunesse et de l’Emploi. S’agissant de l’élaboration des différents plans d’affaires, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a indiqué qu’une équipe du centre de gestion agréé est mise à la disposition des souscripteurs pour assurer gratuitement l’élaboration des plans d’affaires. Pour la ministre de la Promotion de la femme et du Genre, la création de ce fonds est le fruit du plaidoyer engagé à l’occasion de la 4e édition Forum national de la femme qui s’est tenu en mars 2014. Elle a invité les femmes à souscrire à la ligne du crédit.

Par G. Maurice BELEMNABA

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