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Les députés autorisent un prêt pour le développement durable de Ouagadougou
Publié le samedi 24 mai 2014   |  Assemblée Nationale


Discours
© Assemblée Nationale par Paulin Piga N`Do
Discours sur la situation de la nation : Luc Adolphe Tiao pour la 4e fois devant les députés - Assemblée Nationale
Jeudi 3 avril 2014. Ouagadougou. Assemblée nationale. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a prononcé le discours sur la situation de la nation en 2013 devant les députés


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Le jeudi 22 mai 2014 à l’hémicycle,les députés ont adopté à l’unanimité un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt N°1263 01 B signé le 13 décembre 2013 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Agence française de développement, pour le financement du Projet de développement durable de la ville de Ouagadougou (PDDO).


L’Assemblée nationale sous la présidence de son 1er vice-président Kanidoua Naboho, a examiné et adopté à l’unanimité des 96 votants du jour le projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt pour le financement du projet de développement durable de la ville de Ouagadougou.

Devant les députés et le ministre de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation Toussaint Abel Coulibaly, le rapporteur de la Commission des affaires étrangères et de la Défense (CAED), Lallo dit Hamado Bamogo a présenté le rapport sur le projet de loi. Il ressort du rapport de cette commission saisie au fond que les trafics moyens journaliers dans la ville de Ouagadougou sont de 18500 pour les engins à deux roues et 6500 pour les véhicules particuliers à quatre roues suivant les chiffres des enquêtes du Bureau d’étude Canadien.

Le réseau routier de la ville de Ouagadougou est cependant composé d’environ 410 000 mètres linéaires de voiries bitumées (près de 18,36% du réseau routier de la ville) et 1 822 970 mètres linéaires (près de 81,64%) de voiries en terre, reparties entre le centre ville et les quartiers périphériques.

Pourtant les grands quartiers périphériques de la ville, qui concentre 86% de la population urbaine, n’ont pas assez de voiries aménagées et assainies. Cette situation engendre un certain nombre de conséquences selon le gouvernement. Ces conséquences sont entre autres des problèmes de mobilité occasionnant des inondations récurrentes, ce qui freine le développement des activités socioéconomiques et accentue les tensions sociales. A cela il faut ajouter les problèmes d’accès aux services essentiels tels que l’eau potable et l’assainissement. C’est au regard de ces difficultés que l’Etat burkinabè a engagé, avec le soutien financier de l’Agence française de développement (AFD), le « projet de développement durable de Ouagadougou ». Ce projet intègre deux composantes, une qui prend en compte la mobilité urbaine et l’autre les services essentiels.Le projet de loi retient une durée de 20 ans pour le prêt entre le Burkina Faso et l’Agence française de développement, avec un coût estimé à 40 000 000 d’euros soit environ 26 238 280 000 de F CFA et un taux d’intérêt de 1,41%.

La Commission du développement économique et de l’environnement (CODE) et la Commission des affaires étrangères et de la Défense (CAED) ont émis des avis favorables à l’issue de l’examen dudit projet de loi.Après le débat général, les députés, en séance plénière, ont ratifié l’Accord de prêt N°1263 01 B entre le Burkina Faso et l’Agence française de développement.Cette autorisation de l’Assemblée nationale permettra le démarrage effectif du projet pour d’une part l’amélioration des conditions socioéconomiques et sanitaires des populations de Ouagadougou, et d’autre part le développement d’une urbanisation rationnelle et la consolidation d’une gouvernance locale.

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