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Sidwaya N° 7671 du 23/5/2014

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Enlèvement des jeunes filles au Nigeria : les femmes du Burkina Faso exigent leur libération
Publié le samedi 24 mai 2014   |  Sidwaya


Rapt
© aOuaga.com par A.O
Rapt de lycéennes au Nigeria : des femmes burkinabè protestent par une marche
Jeudi 22 mai 2014. Ouagadougou. Les associations et coordinations des femmes du Burkina ont organisé une marche pour aller remettre un message de protestation à l`ambassadeur du Nigeria au Burkina contre le rapt de lycéennes par la secte Boko Haram


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Les associations et coordinations des femmes du Burkina Faso en collaboration avec le ministère de la promotion de la femme et du genre a organisé une marche de soutien aux parents des 223 jeunes lycéennes enlevées au Nigeria par la secte Boko Haram, le 22 mai 2014, à Ouagadougou.

A l’instar de plusieurs pays d’Afrique et du monde entier, les femmes du Burkina Faso ont levé le ton pour dénoncer l’enlèvement des 223 lycéens de la ville de Chibok (Est du Nigeria), le 14 avril dernier, par la secte islamiste Boko Haram.
Ainsi, plusieurs femmes des associations et coordinations des femmes du Burkina Faso ont marché dans l’après-midi du 22 mai 2014 de la Place de la Nation au Rond-point des Nations unies. Cette marche de soutien s’est terminée par la remise d’un message de soutien à l’ambassadeur du Nigeria au Burkina Faso, David G. Bala.
En effet, la représentante des femmes, Benjamine Doamba a sur un ton révoltant exiger la libération pure et simple des jeunes filles. « De quel islam parle-t-il quand par des attentats, il frappe les populations civiles et militaires sans distinction de sexes et de religion ? Quel islam autorise d’enlever de force des jeunes filles innocentes pour les vendre ? », s’est indignée Mme Doamba à l’endroit du chef de la secte islamiste, Abubakar Shekau.
Selon elle, la lutte contre toutes les formes de violences et d’atteinte à la dignité humaine des femmes et des filles transcende les frontières. C’est pourquoi, elle a estimé que ce qui se passe au Nigeria concerne les filles, femmes et hommes du Burkina Faso. « En tant qu’êtres humains, nous femmes du Burkina Faso, nous refusons que d’autres êtres humains de surcroît des jeunes filles, soient enlevées de leurs familles pour les maltraités. En tant que filles, mères, grand-mères, frères, pères et en tant que militants burkinabè des droits humains, nous condamnons fermement cet acte. Nous refusons qu’au nom d’une idéologie politique ou d’une religion, des individus décident de maintenir de filles dans l’ignorance et l’obscurantisme », a ajouté la représentante, toute frustrée.
Elle a poursuivi : « Nous encourageons les Etats voisins du Nigeria, notamment le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Benin ainsi que tous les pays de l’Afrique de l’Ouest à apporter un soutien franc et massif aux autorités nigérianes pour retrouver et libérer toutes les filles enlevées par Boko Haram ».
Quant au diplomate Nigérian, il s’est vu réconforté par ce mouvement pacifique de soutien des femmes Burkinabè et les a traduit toute la reconnaissance de l’Etat du Nigéria. Il a annoncé que son gouvernement est ouvert au dialogue pour le retour de ces jeunes filles dans leurs familles respectives.


Gaspard BAYALA
gaspardbayala@yahoo.fr

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