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Enlèvement des lycéennes par Boko Haram: une marche de femmes à Ouagadougou
Publié le samedi 24 mai 2014   |  FasoZine


Rapt
© aOuaga.com par A.O
Rapt de lycéennes au Nigeria : des femmes burkinabè protestent par une marche
Jeudi 22 mai 2014. Ouagadougou. Les associations et coordinations des femmes du Burkina ont organisé une marche pour aller remettre un message de protestation à l`ambassadeur du Nigeria au Burkina contre le rapt de lycéennes par la secte Boko Haram


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Au nom de la solidarité africaine et particulièrement de celle existant entre les peuples du Burkina Faso et du Nigeria, la coordination des femmes de la région du Centre a organisé, le 22 mai 2014, une marche de protestation contre l’enlèvement par la secte Boko Haram de plus de 200 lycéennes nigérianes.

«Si nous voulons que demain, aucune fille ne soit encore enlevée, tous les hommes et les femmes doivent se mobiliser pour dénoncer les actes destructeurs de Boko Haram et le mettre hors d’état de nuire. » Convaincue que seules la multiplication et la coordination des actes de dénonciation, de condamnation et une synergie d’action entre les pays engagés contre les activités de la secte islamiste Boko Haram, peuvent contribuer à ramener les filles nigérianes enlevées à la maison, comme le montre bien cette affirmation de sa vice-présidente, Benjamine Douamba, la coordination des femmes du Centre a décidé de jouer sa partition.

Elle a ainsi appelé ses membres à une marche de protestation le 22 mai 2014 qui a connu la participation de nombreuses femmes. La manifestation a eu pour point de départ la place de Nation, où Benjamine Douamba a lu la déclaration des associations burkinabè de défense des droits des femmes et des filles, avant de la remettre à David G. Bala, ambassadeur du Nigeria au Burkina Faso. Le point de chute de la marche fut le rond-point des Nations unies.

En terminant leur mot de soutien par la reprise du fameux slogan « rendez-nous nos filles », « bring back our girls » en anglais, qui a fait le tour des réseaux sociaux et été repris par de célèbres personnalités comme Michelle Obama, première Dame américaine, la coordination des femmes du Centre traduit le caractère transfrontalier de la lutte. « La lutte contre toutes les formes de violences et d’atteintes à la dignité humaine des femmes et des filles transcende les frontières. Ce qui se passe dans l’Etat de Borno au Nigeria nous concerne également, nous, filles, femmes et hommes du Burkina Faso », ont expliqué les femmes burkinabè dans leur déclaration.

L’ambassadeur du Nigeria au Burkina Faso a salué à sa juste valeur ce geste de solidarité fait par des femmes d’un pays ami et frère, et espéré que les filles soient libérées dans un bref délai. L’espoir semble d’autant plus permis que l’intention de départ des ravisseurs de vendre les filles ou de les marier de force s’est muée en une volonté apparente de négocier leur libération en les échangeant par exemple avec des prisonniers issus de la secte extrémiste.

Les autorités nigérianes ont officiellement rejeté l’offre d’échange de captifs à elle adressée par Boko Haram. A l’instar de leurs sœurs du monde entier, les femmes du Kadiogo aussi exigent la libération sans condition des lycéennes nigérianes. En rappel, les lycéennes de la ville de Chibock, âgées entre 10 et 16 ans, ont été enlevées le 14 avril dernier dans l’Etat de Borno dans le Nord-Est du Nigeria par la secte Boko Haram.

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