Bénéwendé Sankara à Banfora : «J’ai eu l’impression que l’Etat a voulu jouer avec la tricherie» #aOuaga

Politique

Bénéwendé Sankara à Banfora : «J’ai eu l’impression que l’Etat a voulu jouer avec la tricherie»

Publié le mardi 20 novembre 2012 | L’Observateur

© Autre presse
Me Bénéwendé Sankara
Président de l`Union Pour la Renaissance Parti Sankariste (UNIR/PS)

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Dans le dossier

Activités des partis politiques 2012

Le président de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) était à la rencontre de ses militants de la cité du Paysan noir, Banfora, le 18 novembre 2012. Maître Bénéwendé Stanislas Sankara est venu soutenir ses militants dans la conquête de la mairie de Banfora et des deux sièges de député dans la Comoé. C’était devant la salle de cinéma Paysan noir, et il en a profité pour dénoncer le retard mis dans l’octroi de la subvention de l’Etat aux partis politiques pour la campagne.

En venant à Banfora, le premier message du président de l’UNIR/PS a été de déplorer les conditions dans lesquelles ils abordent la présente campagne. «J’ai eu l’impression que l’Etat a voulu jouer avec la tricherie», dira-t-il, parlant de la subvention de l’Etat, tombée pratiquement en pleine campagne. «Est-ce que ça, c’est bien pour la démocratie ? Je ne le pense pas, surtout pour les partis politiques de l’opposition. Nous nous sommes battus depuis des années en espérant des élections transparentes, crédibles et surtout libres. C’est pour ça que nous nous battons, et c’est pour ça, vous voyez, qu'il y a un engouement, il y a une détermination malgré le manque d’infrastructures», a estimé le chef de file de l’opposition. C’est pourquoi l’UNIR/PS demande le changement, et elle reste confiante, car c’est une lutte du peuple ; ce parti dit avoir un projet de société qui est le Programme alternatif sankariste, existant depuis 2004.

L’UNIR/PS met l’accent sur les secteurs sociaux de base, sur la qualité de vie des Burkinabè. C’est pourquoi, le candidat tête de liste du parti aux législatives, et candidat à la mairie de Banfora, Fabarka Soulama, a décliné son programme axé sur les tares de la gestion de la mairie de Banfora qui, selon lui, souffre à cause de la mauvaise foi des autorités communales. Le constat, à l’entendre en effet, il n’y a pas de voies de circulation à Banfora, les quelques-unes qui existent sont très dégradées faute d’entretien, les caniveaux qui ne sont jamais construits font que les eaux de pluies dégradent davantage ces voies. C’est pourquoi l’UNIR/PS, qui convoite la mairie de Banfora, compte sur l’électorat et si le candidat du parti est élu, il viabilisera les zones loties par le traçage des voies et leur entretien. Les villages rattachés souffrent du manque d’eau potable, chose à laquelle entendent remédier les prétendants du parti de l’Œuf, sans oublier le secteur de l’éducation, où ils veulent augmenter le nombre des écoles.

Commentaires