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Sidwaya N° 7298 du 19/11/2012

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Coopération sud-sud : longée au cœur des rencontres d’affaires, B 2 B
Publié le mardi 20 novembre 2012   |  Sidwaya




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Dans les travées de l’hôtel Hyatt Regency qui a abrité les travaux de la 2e édition du Forum international Afrique développement, les opérateurs économiques ont su donner un sens et un contenu à l’expression coopération Sud-Sud.

Un soir de jeudi 8 novembre, un compartiment de l’Hôtel Hyatt Regency s’est métamorphosé en une place des affaires. L’espace B 2 B, dans le jargon, grouillait de monde. L’ambiance y était conviviale, des apartés et des conciliabules par-ci, des coups de fil, des entretiens privés, par-là. On est en affaires. Pendant ce temps, d’autres cherchent leur rendez-vous, arpentent les couloirs longeant les deux box aménagés dans la salle qui accueille les futurs partenaires. Sur chaque table, trônent visibles, des calepins et des stylos... et bien sûr, une bouteille d’eau pour étancher la soif, au cas où les négociations s’avèrent corsées. Tout est minutieusement mis en œuvre pour favoriser des rencontres d’affaires. A l’entrée, des équipes du groupe Attijariwafa Bank sont aux aguets, prêtes à fournir les moindres renseignements, à guider et à orienter. Le décor a été conçu spécialement pour l’occasion, en vue de faciliter les échanges, les contacts entre hommes d’affaires. C’est dans cette ambiance empreinte du sceau des affaires que nous partons à la rencontre des opérateurs burkinabè, venus aussi pour vendre leur savoir-faire au reste de l’Afrique et pourquoi pas nouer des contacts, signer des partenariats. Ousmane Alioune Diallo, directeur général adjoint de l’entreprise Faso construction et services (FCS), est l’un d’entre eux. Son entreprise est spécialisée dans le bâtiment et les travaux publics. Il est présent au forum pour nouer des contacts avec des entreprises-sœurs. Il souhaite avoir des partenariats dans le cadre des groupements pour répondre aux appels d’offres internationaux. Comment se passe le B 2 B pour vous ? A cette interrogation, c’est plutôt une autre voix qui répond à la place de M.Diallo occupant pour l’occasion le box 44. « C’est mon client », s’empresse de préciser l’interlocuteur inattendu. En fait, il s’agit d’un commercial du groupe Attijariwafa Bank. El Guedderi, puisqu’il s’agit de lui, explique alors ce qu’il fait avec son client. « On fait le point de la réunion qu’il a eue avec un partenaire », déclare-t-il, ajoutant que chaque opérateur présent est suivi par un commercial qui coordonne ses rendez-vous. « Les commerciaux jouent un rôle d’intermédiaires pour s’assurer de l’effectivité des B 2 B. On remplit aussi des fiches pour avoir des statistiques, en vue de mesurer l’impact de ces rencontres », poursuit-il. Après cette précision, l’entretien avec M.Diallo peut reprendre. L’homme d’affaires dit avoir eu un entretien avec un responsable de Alliances-Développement, une société marocaine du BTP. Avec le représentant de Alliances-Développement, il a été question de partenariats possibles. « Lui est intéressé et nous aussi. Allons nous conclure quelque chose ? Je n’ai aucune idée. Peut être, mais bon, on a pris contact », retient surtout l’agent d’Alliance Développement, sous couvert de l’anonymat. A quelques pas de là, on rencontre un cabinet de conseil fiscal et juridique venu du Burkina. Son représentant, Paul Sibiri Nabi, est fier d’être à ce rendez-vous. Le cabinet ARCHE lorgne les investisseurs potentiels soucieux de s’implanter au Burkina Faso, en vue de leur apporter un accompagnement juridique, fiscal et administratif. Quant à Boukari Ouédraogo, autre entrepreneur burkinabè, il est venu rencontrer des patrons. Président de la commission de l’aménagement du territoire à la Chambre de commerce et 1er vice-président du Syndicat des entrepreneurs du BTP, M. Ouédraogo a eu au moins 10 rendez-vous ce jeudi. « Je retourne avec une cinquantaine de contacts », confie-t-il. Un bilan établi par les organisateurs fait ressortir qu’il y a eu plus de 3600 rendez-vous d’affaires. Les 1000 opérateurs économiques repartent, sans doute, avec des carnets de commandes, qui ne sont pas prêts à se dégarnir.

Saturnin N Coulibaly
De retour de Casablanca

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