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Vers une détérioration de la sécurité alimentaire dans les zones pastorales et agropastorales au Sahel (CILSS)
Publié le mercredi 21 mai 2014   |  Agence de Presse Africaine


Ouverture
© aOuaga.com par A.O
Ouverture de l’atelier du Comité Inter-état de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)
Mardi 05 novembre 2013. Ouagadougou. Le premier ministre Luc Adolphe Tiao à procédé à l`ouverture d`un atelier du CILSS (Comité Inter-état de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel) avec pour thème « Consolider la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au sahel et en Afrique de l`Ouest ».


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Le Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) prévoit une détérioration des conditions de sécurité alimentaire dans les zones pastorales et agropastorales déficitaires, au centre et à l’ouest du Sahel, d’ici à juillet 2014, a appris APA mercredi auprès de l’institution.

La faible disponibilité des pâturages plus marquée dans certaines zones pastorales du Sahel, couplée au tarissement des points d'eau, aura des répercussions négatives sur la situation alimentaire du bétail local.

Cela se manifestera par une dégradation de l'embonpoint des animaux dans le nord du Burkina, à l'Est et au nord-ouest du Niger, dans le Sahel Tchadien, au centre sud des zones agropastorales et de cultures pluviales en Mauritanie, dans les zones agropastorales de Gao et Tombouctou au Mali et une offre de petits ruminants plus importante que la moyenne sur les marchés.

Le CILSS en déduit donc que ‘'la situation alimentaire est globalement satisfaisante dans la région, exceptée dans les zones pastorales et agropastorales déficitaires du Sahel où les ménages pauvres et très pauvres connaissent déjà des difficultés alimentaires du fait de la faiblesse structurelle des revenus''.

Le Comité indique que pour les prochains mois, les prix des céréales connaitront des hausses légères mais sans atteindre les niveaux observés en 2013, à cause de la bonne disponibilité et de la demande relativement faible.

Toutefois, les prix de certaines denrées qui sont déjà supérieurs à ceux de 2013 demeureront élevés pour la bourse du consommateur. Il s'agit du mil au Tchad, du maïs au Tchad et au Nigeria et du sorgho en Mauritanie et à l'Est du Niger.

TT/cat/APA

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