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L`Observateur Paalga N° 8625 du 21/5/2014

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Force armées nationales : Blaise fait la tournée des popotes
Publié le mercredi 21 mai 2014   |  L`Observateur Paalga


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© L`Observateur Paalga par DR
Le Chef de l`Etat, Blaise Compaoré dans les camps Guillaume-Ouédraogo et Aboubacar-Sangoulé-Lamizana


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Le Chef suprême des armées dans les camps Guillaume- Ouédraogo et Aboubacar-Sangoulé-Lamizana à Ouagadougou! Blaise Compaoré est allé dans les services de l’intendance militaire pour évaluer l'ambiance, se renseigner sur les installations et le moral des troupes…une tournée des popotes qui lui a pris la matinée du mardi 20 mai 2014.

Des militaires en ville ! Hier mardi 20 mai dans la matinée, tous ceux qui ont arpenté les voies principales menant de la présidence du Faso, sise au sud de la capitale, au Camp Guillaume Ouédraogo, dans le centre-ville, ont dû remarquer la présence des bérets rouges aux différents carrefours. Ce cordon sécuritaire d’un autre genre était en place pour encadrer le trajet du Chef suprême des armées. Celui-ci a choisi ce jour pour prendre le pool des différents services relevant de l’intendance militaire. Première étape de cette tournée, le camp Guillaume Ouédraogo. Là, tout se déroule pourtant comme les jours ordinaires. Ceux qui veulent avoir accès à l’intérieur déposent leurs pièces d’identification à la guérite et obtiennent patte blanche. Les véhicules et les motos font des va-et-vient sans gène. Les ouvriers sur les chantiers actuellement en cours, sont à la tâche. Il faut quitter la voie principale du camp, bifurquer à droite à cent mètres environs de l’entrée principale et rejoindre la Direction centrale de l’intendance militaire pour savoir que quelque chose d’extraordinaire se prépare. Il est 9h25 mn à l’entrée. La garde nationale entame l’hymne national. A la fin, le commandement procède aux derniers réglages. Moment propice également pour le chargé de communication de briefer les hommes de médias présents. Le programme de la visite, la tenue dans le cortège, l’interview… tout doit se passer dans l’ordre afin de faciliter la tâche à tout le monde. «Les locaux sont très exigus. Essayons de nous organiser pour faciliter la sécurité», a conclu le commandant Karim Douly. 9h50mn, le président Blaise Compaoré s’immobilise devant le drapeau national. La fanfare entonne le Ditanyè. Place alors à l’intendant militaire de première classe, Wenceslas Zagré, pour décliner à son hôte le programme du jour : «La série d’installations que vous aller visiter sont un élément important du soutien logistique des FAN. Elles ont été réalisées dans le cadre de l’amélioration des conditions de vies et de travail des militaires. Elles se composent : de la boulangerie, de l’établissement centrale de l’intendance, de la buanderie des Forces Armées, de l’atelier tailleur et du laboratoire d’études et d’analyses de l’intendance. Les trois premières ont été réhabilitées tandis que la dernière a été nouvellement créée». La boulangerie est la première infrastructure à accueillir la délégation. Exiguïté des locaux oblige, seuls les cameramen et les photographes feront partie de la visite guidée. A la sortie, le président s’arrête pour une photo avec l’équipe de gestion. A la buanderie, le scénario est resté le même. A la salle de musculation, un arrêt imprévu ! Les 76 pensionnaires de l’école maternelle, à un jet de pierre de là, sont venus souhaités la bienvenue au président. Ce comité d’accueil le contraint à faire un détour: A peine a t-il serré la première main que les enfants entonnent en chœur :

- «Bonjour tonton Blaise»

- «Bonjour, ça va ? Qu’est-ce que vous voulez ?»

- «On veut des bonbons».

Les échanges se passent sous le regard timoré des quatre monitrices présentes. «Madame, ayez le courage de demander une photo de famille et il va le faire. L’occasion ne va pas se présenter deux fois», lance alors un membre de la sécurité présidentielle à l’une d’elle, pour les sortir de leur torpeur. Son intervention donne du tonus à son interlocutrice. Elle est la dernière à donner une poignée de main au président, et saisit l’occasion pour un murmure :

- «Excellence, on demande une photo de famille».

- «Han ! Une photo ?», lui demande Blaise Compaoré.

La réponse est venue par un acquiescement de la tête. Vite, on se met en place. Clic, clac, clic, clac…les preneurs d’images immortalisent l’instant. Le Président pouvait donc continuer sa tournée. A l’atelier tailleur, il prend connaissances du processus de confection d’effets militaires et d’attributs au profit des Forces armées nationales avant de poser pour la postérité avec ceux qui y travaillent.

Direction ensuite de la sortie ouest de la ville, pour le camp Aboubacar Sangoulé Lamizana. Là, se trouve le laboratoire d’études et d’analyses de l’intendance militaire, la dernière étape où la délégation arrive peu après 11h. Pendant un quart d’heure, Blaise Compaoré est resté avec le service administratif pour discuter des infrastructures, de l’équipement et des conditions de travail. 11h 40mn, le Président quitte le laboratoire d’études et d’analyses de l’intendance, passe quelques minutes avec la presse pour l’objet de sa tournée : «J’ai pu suivre les aménagements qui ont été faits afin de veiller davantage sur la protection et l’engagement des soldats. Bien sûr, il nous faut veiller à accorder aux combattants et aux soldats les capacités pour organiser leur vie en termes d’habillement, d’alimentation mais aussi pour leur protection, car c’est à travers le matériel qu’il utilise que le soldat peut être en mesure de mieux combattre et de mieux se protéger. Il a fallu donc que le commandement des armées puisse mettre en place un ensemble de dispositifs pour suivre la qualité des instruments destinés aux armées et nous sommes venus pour vérifier l’état d’exécution des programmes inscrits sur la page des directives que nous avons données». Ses échanges avec la presse prennent moins de dix minutes. Blaise Compaoré se présente à nouveau devant le drapeau et s’engouffre ensuite dans son véhicule pour rejoindre son palais.

Moumouni Simporé

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