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Sidwaya N° 7669 du 21/5/2014

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Lutte antiterrorisme dans le Sahel : la guerre contre Boko Haram est lancée
Publié le mercredi 21 mai 2014   |  Sidwaya


Lutte
© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
Lutte contre le terrorisme : les services de renseignements du Sahel veulent mieux coordonner leurs actions
Lundi 19 mai 2014. Ouagadougou. Centre international de conférences de Ouaga 2000. Les chefs de services de renseignements et de sécurité de la région sahélo-saharienne ont entamé leur 5e réunion qui va durer 48 heures. Photo : Jérôme Bougouma, ministre de l`Administration territoriale et de la Sécurité


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La 5e réunion des responsables des services de renseignement et de sécurité des pays sahélo-saharien s’est achévée le mardi 20 mai 2014 avec une batterie de recommandations visant à assainir la région du terrorisme

Après deux jours d’échanges, la rencontre des chefs des services de renseignements, a refermé ses portes avec à la clé des conclusions exclusivement centrées sur la sécurisation totale de la région sahélo-saharienne et la lutte sans merci contre la secte islamiste Boko Haram et ses alliés. Au menu des recommandations, les acteurs, selon le commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA, Smaïl Chergui, se sont penchés sur la prise de mesures spécifiques pour renforcer l’échange d’informations et de renseignements, la rationalisation et la coordination des activités de renforcement des capacités ainsi que leur adaptation à l’évolution continue des besoins spécifiques des pays de la région. Aussi, ils ont fait cas de la finalisation de l’extension du système de communication sécurisé de l’Union de fusion et de liaison aux pays concernés par le processus de Nouakchott, la présentation d’approches prospectives des différentes situations dans la région sahélo-saharienne. Pour ce qui est des questions spécifiques en rapport avec l’actualité, les participants ont convenu de l’envoi, sous l’égide de l’Union africaine, d’une équipe d’experts comprenant des représentants de services de renseignements et de sécurité des pays concernés par la menace Boko Haram pour collaborer avec les responsables du Nigeria. De même, la constitution à Abuja, en étroite coordination avec le gouvernement du Nigeria, d’une cellule ad hoc de coordination composées de représentants des pays membres du processus de Nouakchott et d’autres pays affectés par les activités de Boko Haram afin de faciliter les échanges en temps réel d’informations et de renseignements, a été sollicitée. L’organisation par l’UA, dans le cadre de sa stratégie pour le Sahel, d’une campagne de lutte contre la radicalisation avec le concours des organisations religieuses de la société civile, des médias et d’autres acteurs contre l’intolérance et les actes « barbares » du groupe Boko Haram, ainsi que l’organisation d’une réunion régionale sur la mise en œuvre des instruments pertinents de l’UA en vue de mieux utiliser les enjeux de coopération pour planifier la lutte contre la secte islamiste ne sont pas en reste. Les services de renseignements ont aussi soumis au Conseil de paix et de sécurité de l’UA, une recommandation visant à déclarer formellement le groupe Boko Haram et les organisations associées comme groupes terroristes. Partant de là, ils ont appelé au lancement par la Commission de l’UA, d’une étude sur la mise en place urgente d’une force régionale d’intervention pour faciliter une action efficace dans la lutte contre la secte. Pour atteindre les objectifs du processus de Nouakchott sur le renforcement de la coopération sécuritaire et l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité dans la zone sahélienne, les chefs de services de renseignements et de la sécurité disent attendre avec beaucoup d’intérêt la réponse qui sera donnée à leurs recommandations lors de la rencontre des chefs d’état-major et des ministres de la Défense qui se tiendra à Bamako au Mali. Pour le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, les conclusions sont aussi remarquables que pertinentes. « Vous avez abordé toutes les questions et proposé d’importantes mesures qui permettront à nos gouvernements de disposer de capacités d’appréciation autonomes et d’anticipation face à la persistance de la menace terroriste », a avoué le ministre aux acteurs en guise de félicitations. Pour lui, le but final de toute lutte anti-terroriste est la préservation de l’Etat de droit et de la liberté. Et, « il faut bien se convaincre qu’il n’y a pas de développement sans sécurité … », a-t-il conclu.

Wanlé Gérard COULIBALY
gerard_coul@yahoo.fr

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