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Notre Temps N° 85 du 20/5/2014

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Affaire Caroline Ouanré à la RTB : que s’est-il au juste passé ?
Publié le mardi 20 mai 2014   |  Notre Temps


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© aOuaga.com par A.O
Visite de la télévision nationale par le président du Faso
Lundi 5 août 2013. Ouagadougou. Le président du Faso, Blaise Compaoré, a visité les locaux de la Télévision nationale du Burkina (TNB) à l`occasion du 50e anniversaire de la chaîne nationale. Photo : Blaise Compaoré, président du Faso (au milieu), sur le plateau du journal télévisé en compagnie du Premier ministre Luc Adolphe Tiao


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Démissionnaires du Faso Autrement : ‘’ Un montage visant à tromper l’opinion ‘’

Dans notre édition d’hier, nous faisions écho d’une cérémonie marquant la démission de 377 militants du parti Faso Autrement du secteur 37 dans l’arrondissement 9 de Ouagadougou et leur adhésion au CDP. Joint au téléphone, le président du parti, Ablassé Ouédraogo a commenté les faits comme un montage grossier du CDP. Il a ajouté que jusque là il n’a reçu aucune lettre de démission venant de ce groupe de personnes qu’il dit ne même pas connaître. D’ailleurs, il ne pouvait en être autrement puisque ces militants ne détiennent aucune carte de son parti, précise Ablassé Ouédraogo. Le président du Faso Autrement a simplement qualifié la cérémonie de ridicule et visant à tromper l’opinion. « Si mon parti avait autant de militants dans ce secteur, il aurait eu au moins un conseiller » a-t-il confié. Pour lui, c’est une affaire qui a été orchestrée par Yacouba Jacob Barry (avec le soutien de Assimi Kouanda) lequel aurait été suspendu de la radio savane FM.

Affaire Caroline Ouanré à la RTB : que s'est-il au juste passé ?

Le jeudi 22 mai prochain, le SYNATIC appelle ses militants à un sit-in pour protester contre les menaces dont sont l'objet plusieurs journalistes de la RTB. Tout serait parti de la conférence de presse que ledit syndicat a donnée le 14 mai dernier et que la RTB-télé a couverte, à la surprise des syndicalistes et de beaucoup de téléspectateurs. A la suite de la présentation du journal, Caroline Ouanré (la présentatrice) a reçu un SMS de son rédacteur en chef par lequel il proposait à la direction de la suspendre, parce qu'elle n'aurait pas accepté de supprimer le titre sur la conférence de presse du SYNATIC. Dans les médias, l'intéressée a donné sa version des faits en évoquant son incompréhension face à l'injonction de son chef. Selon nos informations, il s'est vraiment posé un problème de titre pour la Une du journal. Selon le rédacteur en chef, Adjima David Thiombiano, que nous avons contacté, le titre sur la conférence de presse du SYNATIC était en déphasage avec le fond du reportage. Aussi, il a rejoint la présentatrice dans la loge quelques minutes avant le journal (pas 3 mn comme cela a été dit), pour attirer son attention et lui demander d'enlever ce titre de la Une. Ce que la journaliste a catégoriquement refusé. Malgré le fait que le rédacteur en chef ait mis son autorité en jeu, elle serait restée campée sur sa position. C'est ce refus d'obtempérer à l’ordre de son supérieur hiérarchique que le rédacteur en chef a mis en avant pour proposer à la direction de suspendre la présentatrice de la présentation du journal télévisé. Selon Adjima David Thiombiano, ce n'est donc pas par mégarde qu'elle a reçu le SMS comme on a pu l'entendre, mais cela a été fait expressément. Poursuivant, le rédacteur en chef regrette que depuis le déclenchement de cette affaire, aucun membre du SYNATIC ne l'ait approché pour avoir sa version des faits. Il est plutôt présenté comme celui qui veut empêcher les journalistes de bien faire leur travail alors qu'il n'était même question que le reportage « à problème » ne puisse pas passer sur les antennes de la RTB.

La galaxie Soro ne brille plus au palais (de Cocody)

Alors qu’il ne cesse d’occuper le terrain en multipliant les tournées à l’intérieur du pays comme à l’étranger, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume SORO, est tenu à distance du palais présidentiel. Malgré la séparation des pouvoirs, Alassane Ouattara consultait régulièrement, par le passé, l’ex-chef rebelle sur des dossiers stratégiques. Il n’hésitait pas non plus à envoyer son frère Birahima Ouattara, ministre chargé des Affaires présidentielles, comme émissaire auprès du second personnage de l’Etat. La situation semble aujourd’hui moins favorable, l’entourage du chef de l’Etat prenant soin d’isoler le dauphin constitutionnel. Ainsi, Guillaume SORO n’a pas été consulté pour la nouvelle loi sur la recomposition de la Commission électorale interdépendante (CEI). Cette dernière est passée de 32 à 13 membres, et ne dispose d’aucun représentant de l’Assemblée nationale, contrairement à la CEI sortante. Selon nos sources, le chef du Parlement négocierait d’arrache-pied la présence d’un de ses hommes au sein de la nouvelle commission. Quant aux ministres issus des ex-Forces nouvelles (CEI), ils se plaignent en privé d’une perte d’’influence au sein de l’exécutif. Plusieurs projets de loi, dont un sur le sport, présenté par Alain Lobognon, ont été retoqués par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan. (In Lettre du continent N° 682 du 14 mai 2014)


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