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Sidwaya N° 7668 du 20/5/2014

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Communications Électroniques : mieux sécuriser l’accès aux sites Internet
Publié le mardi 20 mai 2014   |  Sidwaya


Communications
© Autre presse par DR
Communications Électroniques : mieux sécuriser l’accès aux sites Internet


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L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), en collaboration avec l’Internet corporation for assigned name and numbers (ICANN) a organisé, le lundi 19 mai 2014, un atelier de sensibilisation et de formation sur la protection des sites Internet à Ouagadougou.

Ils sont environ une quarantaine d’ingénieurs venus de diverses structures privées et publiques à prendre part à l’atelier de formation et de sensibilisation qui se tiendra du 19 au 21 mai 2014 à Ouagadougou. A cet effet, il s’agira d’outiller les participants, de moyens techniques et intellectuels en vue de mieux contrôler les sites Internet en général et au niveau national en particulier. Pendant ces trois jours, les acteurs vont se familiariser avec le système des noms du Domaine de .bf (DNSSEC) dans son fonctionnement et son importance dans l’écosystème Internet. Le DNSSEC est une sorte d’assurance qui garantit à l’usager d’Internet d’accéder aux sites Web souhaités. Pour le formateur représentant l’Internet corporation assigned name numbers (ICANN), Alain Patrick Aïna, la formation consistera en un premier temps, sensibiliser les informaticiens aux rôles des différents utilisateurs, les considérations pour son déploiement et son adoption actuelle au niveau mondial ainsi que les opportunités d’affaires que le DNSSEC présente. Aussi, il sera question des risques liés à l’utilisation de l’Internet et de proposer des solutions techniques pour sa protection maximale. En outre, M. Aïna prévoit, pour le dernier jour de l’atelier, de travailler avec l’Office national des télécommunications (ONATEL) et l’Autorité de régulation des télécommunications électroniques et des postes (ARCEP), des structures qui utilisent le code pays (.bf), à prendre des dispositions à mettre en place le DNSSEC dans le but de rendre le « .bf » plus opérationnel. « Pour être sur Internet, il vous faut un nom de domaine. Le plus courant au Burkina Faso, c’est le ‘’.bf’’ qui constitue votre identité que tout le monde connaît à travers le monde entier », a déclaré le président de l’ARCEP, Mathurin Bako. Pour sa part, la rencontre de 72 heures va se focaliser sur les méthodes de sécurisation des noms de domaine par les usagers afin d’éviter les désagréments qui sont susceptibles de se produire à savoir, le piratage par exemple. Selon le secrétaire général du Premier ministère représentant le Premier ministre, Youma Zerbo, le gouvernement, dans un souci de garantir un bien-être des citoyens en matière d’économie numérique fiable et sécurisée, a engagé des projets qui vont permettre de désenclaver numériquement nombre de localités au Burkina Faso. Ce sont entre autres, la création d’une Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), la mise en place d’un Backbone national en fibre optique. De ce fait, il a souhaité qu’au sortir des trois jours de formation, les participants puissent maîtriser le DNSSEC, son déploiement dans les infrastructures de l’économie numérique et son intégration dans un plan d’affaires. Par ailleurs, M. Zerbo a exhorté les parties prenantes à cette session de formation à accorder de l’importance aux recommandations qui seront faites par le formateur dans le but de mieux protéger l’Internet burkinabè.

Lawakila Rodrigue KABARI
rodriguekabari@yahoo.fr
Safiatou Sana
(Stagiaires)

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