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Sidwaya N° 7668 du 20/5/2014

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Démocratie au Burkina Faso : les politiques, artisans de la paix sociale
Publié le mardi 20 mai 2014   |  Sidwaya


Démocratie
© Autre presse par DR
Démocratie au Burkina Faso : les politiques, artisans de la paix sociale


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L’Association pour la promotion de la démocratie et la participation citoyenne (APDC) a organisé, le samedi 17 mai 2014 à Ouagadougou, un panel sur le thème : « Démocratie en Afrique : le rôle des acteurs politiques dans la préservation de la paix au Burkina Faso ».

Soucieuse de la préservation de la paix au « pays des Hommes intègres », l’Association pour la promotion de la démocratie et la participation citoyenne(APDC) a mobilisé les politiques, les organisations de la société civile, etc., pour débattre du thème : « Démocratie en Afrique : le rôle des acteurs politiques dans la préservation de la paix au Burkina Faso ». Le conférencier du jour était le fondateur du Parti pour la renaissance nationale(PAREN), Laurent Bado. Il a, d’entrée de jeu, expliqué que la démocratie burkinabè se caractérise par la passivité des citoyens. Ce qui se manifeste par un manque d’opinion et de conviction personnelle des citoyens. « Ce n’est pas de la démocratie », a-t-il soutenu. De nos jours, a affirmé M. Bado, pour ne pas que « les compétitions politiques deviennent des combats de gladiateurs romains », il faut instaurer une véritable culture démocratique au Burkina Faso qui obéit à sept vertus cardinales. « Les partis politiques doivent songer à éduquer le peuple, à former leurs militants, à être des partis d’idées et non des partis d’individus à l’hypothalamus développé", a-t-il dévoilé. Le conférencier a ajouté que "les partis politiques doivent présenter des candidats ayant la droiture morale et les capacités intellectuelles, disposer d’un projet de société soutenu par un programme de gouvernement quantifiable, mesurable et contrôlable, ce qui réduirait l’inflation institutionnelle en la matière ; les campagnes électorales ne doivent pas se transformer en tribunes de diffamations, de dénigrements ». Doit-on organiser un référendum pour départager le peuple ? A cette question, Laurent Bado a expliqué qu’au plan juridique, rien n’empêche l’organisation d’un référendum pour modifier l’article 37. Mais, la volonté de modifier ou non cet article de la Constitution rélève plutôt de la morale. De ce fait, il a fait savoir que « C’est aux jeunes de se lever, de s’engager en politique, avec discernement sans jamais se laisser tromper », tout en précisant que selon la Constitution, tous les citoyens possèdent à l’égard du pouvoir, un droit de participation et un droit de contestation. Pour la présidente de l’APDC, Safitou Lopez, initiatrice du panel, cette initiative vise à attirer l’attention de tous les acteurs politiques sur leur rôle dans la préservation de la paix au Burkina Faso. « Les leaders politiques doivent comprendre que la préservation de la paix sociale au Burkina Faso, leur incombe. Ils sont les premiers responsables. Malgré les différences politiques, ils doivent se soucier de la paix sociale », a rappelé Mme Lopez. C’est pourquoi, depuis sa création a-t-elle insisté, l’APDC s’est fixé comme objectif d’aider tous les citoyens à participer au renforcement de la démocratie et à l’instauration d’une culture citoyenne au Burkina Faso.

Abdel Aziz NABALOUM
emirathe@yahoo.fr

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