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Sidwaya N° 7668 du 20/5/2014

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Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique : des officiers et journalistes africains à l’exercice de meilleurs rapports
Publié le mardi 20 mai 2014   |  Sidwaya




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Le Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (en anglais United States Africa Command ou USAFRICOM) a organisé du 12 au 16 mai 2014 à Garmisch en Allemagne, un symposium sur les affaires publiques militaires et des médias au profit d’officiers et de journalistes, de 12 pays africains et d’organismes.

Permettre aux officiers de relations publiques et aux journalistes d’échanger et de renforcer leurs connaissances afin d’améliorer leur collaboration. Tel est l’objectif principal du symposium qui a réuni une soixantaine de participants issus de 12 pays d’Afrique (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Sénégal, Guinée, Tchad, Nigeria, Gabon, Niger…), de la CEDEAO, de l’Union africaine et du département de la Défense des Etats-Unis. Organisé par le Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (USAFRICOM) dans la salle de conférence « Général Patton » d’Edelweiss Lodge de Garmisch en Allemagne, le symposium a été marqué par de nombreuses communications dont certains en off (hors compte rendu). « Cette année, nous avons conçu un symposium qui englobe les opérations qui ont eu lieu au Mali sous une direction française, c’est pourquoi nous avons invité un porte-parole de l’état-major des armées françaises », a souligné le commandant Paula Kurtz du bureau des affaires publiques de l’USAFRICOM. De plus, des thèmes comme « Les rapports entre le commandant et l’officier des affaires publiques », « Planification pour la communication lors des crises »… ont été développés par de brillants officiers venus de plusieurs théâtres d’opérations de l’armée américaine. Quant au journaliste Eduardo Cue, représentant régional des services en Afrique, il est remonté à la guerre du Vietnam pour sonder les relations entre les armées et les médias, et tirer les forces et faiblesses. Il a également revu à la loupe, les reportages de guerre et la communication de crise. Mme Camille Dawson du département d’Etat américain a axé son intervention sur la liberté de presse en Afrique, tandis que l’expert Teddy Rude s’est focalisé sur les médias sociaux, « désormais incontournable, même pour les armées ». M. Ruge a notamment cité en exemple un général ougandais qui a très vite démenti à travers son compte twitter, une rumeur sur l’arrestation du rebelle Joseph Koni. Lors des débats, il est ressorti que plusieurs armées ont des comptes facebook ou twitter, sécurisés et régulièrement alimentés en informations qui leur permettent de communiquer et d’être au diapason des nouveaux médias. Par ailleurs, le secrétaire adjoint à la Défense des Etats-Unis, chargé des relations publiques, Brent Colburn, a expliqué la manière dont communique son département, le Pentagone.

Responsabilité dans le traitement de l’information

M. Colburn a souligné qu’une trentaine de correspondants ont en permanence un bureau au Pentagone et peuvent à tout moment interviewer les différents responsables de la Défense. Près de 400 journalistes sont accrédités au corps de presse du Pentagone. Le secrétaire adjoint à la Défense des Etats-Unis, chargé des relations publiques, a indiqué qu’il est « normal » que les populations, par le biais des médias, connaissent les activités que mène l’armée, car financées par le contribuable américain. Comme dans l’expérience de l’armée française au Mali et en Centrafrique, il est « évident » que les informations d’ordre opérationnel pouvant menacer la vie des soldats ne peuvent être communiquées qu’en temps opportun quand elles ne constitueront plus un danger. Les journalistes doivent ainsi être professionnels et responsables. L’ambassadeur Phillip Carter III, commandant adjoint de l’USAFRICOM pour les engagements civilo-militaires, a détaillé ses missions. Il connaît bien le continent pour avoir longtemps servi son pays dans les ambassades au Gabon, à Madagascar et comme ambassadeur en Côte d’Ivoire pendant la crise postélectorale et bien avant, en Guinée. M. Carter a énuméré les plans et programmes associés à la réforme des secteurs de sécurité, aux opérations de maintien de la paix, à la santé, à l’aide humanitaire, au déminage et à la réponse aux catastrophes. En outre, dans ses fonctions, il s’assure de la cohérence entre l’application de la politique d’aide au développement et la politique étrangère américaine sur le continent. Par ailleurs, les journalistes se sont entretenus avec le commandant de l’USAFRICOM, le général d’armée David Rodriguez. Lors de la clôture du symposium, au nom du commandement, le directeur des affaires publiques du Commandement, le colonel Thomas Davis s’est réjoui de l’atteinte des objectifs. Il a félicité les participants qui ont reçu des attestations. Créé en 2007 et fonctionnel depuis 2008, le Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique est l’un des neuf commandements de combat unifié des forces armées des Etats-Unis. L’état-major est basé à Kelley Barracks à Stuttgart en Allemagne. Il pilote les opérations et la coopération militaire américaines et les relations militaires sur le continent africain, sauf l’Egypte qui est dans la zone de responsabilité du Commandement central des Etats-Unis (CENTCOM). L’USAFRICOM entend aider les Etats africains, à leur demande, à renforcer les institutions militaires subordonnées au pouvoir civil, à combattre les menaces à la sécurité et à promouvoir un environnement de paix et de développement.

Bachirou NANA
De retour de Garmisch (Allemagne)

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