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Sidwaya N° 7668 du 20/5/2014

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Sécurité dans le Sahel : les services de renseignements se concertent
Publié le mardi 20 mai 2014   |  Sidwaya


Lutte
© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
Lutte contre le terrorisme : les services de renseignements du Sahel veulent mieux coordonner leurs actions
Lundi 19 mai 2014. Ouagadougou. Centre international de conférences de Ouaga 2000. Les chefs de services de renseignements et de sécurité de la région sahélo-saharienne ont entamé leur 5e réunion qui va durer 48 heures. Photo : Jérôme Bougouma, ministre de l`Administration territoriale et de la Sécurité


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Les chefs des services de renseignements et de sécurité de la région sahélo-saharienne se concertent à Ouagadougou, les 19 et 20 mai 2014. Ils vont passer en revue le processus de Nouakchott et mutualiser les moyens pour combattre Boko-Haram et les djihadistes maliens.

Après Niamey en 2013, c’est la capitale burkinabè qui abrite la 5ème réunion des chefs des services de renseignements et de sécurité de la région sahélo-saharienne, les 19 et 20 mai 2014. Ils sont venus d’Algérie, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Conakry, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal, du Nigeria, du Tchad et du Burkina Faso. A l’ouverture des travaux, la situation sécuritaire et les mesures prises au plan opérationnel, le bilan de la rencontre de Niamey, les progrès et les difficultés enregistrés, les implications diplomatiques et politiques des efforts en cours, sont, entre autres, les points saillants qui seront développés par les « missions secrètes ». Aussi, ces agents de renseignements de plus d’une dizaine de pays africains vont réfléchir à la situation qui règne dans la bande sahélo-saharienne, afin de prendre des dispositions idoines en vue d’une sécurité optimale dans l’ensemble des pays de la région. Pour le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité du Burkina Faso, Jérôme Bougouma, la situation politique et sécuritaire dans la région recommande la concertation permanente pour une plus grande synergie entre les Etats concernés et les partenaires internationaux. Parlant de la situation au Mali, il a informé que le Burkina Faso poursuit ses efforts pour un retour à la normale dans ce pays. « Des consultations sont toujours en cours avec les parties pour une reprise des discussions entrant dans le cadre des pourparlers inclusifs tels que décidés dans l’accord du 18 juin 2013 à Ouagadougou », a-t-il indiqué. Selon le chef d’Etat-major particulier de la présidence du Faso, le général de brigade Gilbert Diendéré, la présence de tous les pays participants au processus de Nouakchott pour le renforcement de la coopération sécuritaire et l’opérationnalisation de l’architecture africaine de la paix et de la sécurité est un gage de l’engagement des Etats à bouter le terrorisme hors des frontières. Selon lui, la zone sahélo-saharienne reste toujours confrontée à de sérieux défis sécuritaires liés à la criminalité transfrontalière organisée et autres terrorismes caractérisés par des prises d’otages. Sur ce point, il a condamné la prise d’otage des jeunes filles au Nord du Nigeria par la secte Boko Haram. « Une telle situation ne laisse personne indifférent. Elle nous oblige à coordonner nos moyens de lutte via des actions concertées aux plans sous-régional et régional », a-t-il soutenu. Le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Smaïl Chergui, a salué l’engagement continu du président du Faso en faveur de la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique. Il a également interpellé les services de renseignements à rester toujours sur le qui-vive, car, de son avis, les terroristes ne manqueront pas de saisir toute faiblesse dans les dispositifs sécuritaires. Echanger les informations, confronter les analyses sur la situation sécuritaire sont les points que M. Chergui a jugé salutaires pour renforcer les capacités des acteurs, afin d’assurer la sécurité et neutraliser les groupes terroristes et criminels qui menacent la stabilité et le développement de la région. Il a préconisé par ailleurs que les services examinent la menace terroriste de Boko Haram et identifient des mesures opérationnelles à prendre d’urgence pour épauler les efforts de sécurité du Nigeria. « Compte tenu des liens avérés de Boko Haram avec Al-Qaida, la réponse la plus adéquate viendra d’abord des Africains », a affirmé le commissaire à la paix.

Wanlé Gérard COULIBALY
gerard_coul@yahoo.fr

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