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Filière cotonnière : les acteurs à la recherche de semences de qualité et en quantité
Publié le dimanche 18 mai 2014   |  L’Hebdomadaire




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Afin de trouver les voies et moyens pour une production de semence qualitative et quantitative, les acteurs de la filière coton se sont retrouvés dans la salle de conférence du Centre Muraz de Bobo-Dioulasso pour un atelier de réflexion en la matière. Ledit atelier s’est déroulé du 13 au 16 mai 2014. Les cérémonies d’ouverture et de clôture, ainsi que les travaux de cet atelier ont été présidés par le Secrétaire Général de la SOFITEX, Jonas BAYOULOU, représentant le Directeur Général.



L’atelier a regroupé les acteurs de la SOFITEX, les sociétés sœurs cotonnières à savoir  : Faso coton et SOCOMA, l’institut national de l’environnement et de la recherche agricole (INERA) la firme Monsanto, l’agence nationale de Biosécurité (ANB), les partenaires étatiques tels que le ministère de l’agriculture et de la sécurité alimentaire (MASA), le ministre de l’industrie du commerce et de l’artisanat (MICA).

Les structures privées de productions et de commercialisation de semence, l’union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), les producteurs semenciers relavant de la SOFITEX, Faso coton et SOCOMA, les transporteurs de l’UTA, etc.

Dans son intervention le secrétaire général de la SOFITEX Jonas BAYOULOU a déclaré qu’après l’atelier de 2004 sur la commercialisation du coton graine, celui sur la production en 2010, ils se sont encore retrouvés cette fois-ci pour réfléchir sur la production semence, première composante de la production agricole de manière générale et en particulier du coton.

En ce sens, a poursuivi M. BAYOULOU, l’atelier leur a donné l’opportunité d’approfondir les réflexions sur les dispositions nationales en matière de production de semence et de biosécurité, les procédures de production de semence depuis la création de nouvelles variétés par la recherche jusqu’à sa mise à disposition des producteurs, le contrôle de qualité et la certification de la semence, les stratégies de fidélisation de production semences de bon niveau technique et la contribution des partenaires.

M. BAYOULOU n’a pas manqué de dire qu’il est logique et même impérieux de louer la tenue de cet atelier qui a été un cadre par excellence d’échanges, de partage et d’enseignement pour aboutir à des stratégies appropriées pour d’une part, professionnaliser l’activité semence et d’autre part, la valoriser au delà des frontières.

Les difficultés de développement du coton génétiquement modifié

Le secrétaire général de la SOFITEX a signifié que si l’introduction du coton génétiquement modifié (CGM) a fortement contribué à réduire la pénibilité du travail au niveau des producteurs de coton, il est de nos jours en proie aux difficultés liées aux mélanges et à la qualité de la semence, du faite des pratiques inappropriées qui ne respectent pas les pratiques techniques recommandées.

Cet atelier pour M. BAYOULOU, a donc été une opportunité d’en faire un diagnostic sincère et de profiter de l’expertise de leur partenaire qui est la firme Monsanto en vue de résultats meilleurs. M. BAYOULOU a aussi lancé cette vérité qui est de savoir que sans semence il n’ ya pas de coton et sans coton il n’ya pas de filière cotonnières.

Et sur ce, M. BAYOULOU a invité a l’ouverture de l’atelier les uns et les autres à réfléchir et à travailler avec assiduité pour obtenir des résultats probants et formuler des résolutions ou recommandations fortes qui vont permettre à la SOFITEX et à ses partenaires impliquées dans la chaine de production de semence et les autres filières cotonnières de mieux se porter et de manière durable.

Le point fort de cet atelier s’est situé sur les différentes communications. Et la SOFITEX qui est le chef de file dans la production de la semence de coton a présenté les communications suivantes  : la procédure de la production de la semence en ce qui concerne le processus, le plan semencier, le rôle des différents acteurs, le contrôle de qualité et le processus de certification de la semence.

Les critères de sélections des zones et producteurs de semences et leur fidélisation, les ressources humaines nécessaires pour une production de qualité et en quantité, le planning d’activités et indicateurs de suivi. L’UPCB quant à elle, a présenté une communication sur la mobilisation des producteurs semenciers.

La firme Monsanto pour sa part a présenté une communication sur sa contribution pour la production semence et l’INERA à travers le programme coton a donné une communication sur la production de semence souche, de Pré-base et de base. La semence de souche ou semence de sélectionneur est une semence de haute pureté génétique issue du travail de sélection de l’obtenteur.

La semence de souche est habituellement représentée par le symbole « G O » pour signifier qu’elle est le point de départ de toute multiplication de semence. Malgré la mise en place de schéma de production, la SOFITEX est confrontée depuis quelques campagnes à une détérioration continue de la qualité de la semence.

Et cette détérioration est liée à plusieurs facteurs. Ce sont  : le non respect de la procédure de production et de gestion de la semence, l’insuffisance d’agents qualifiés pour le suivi des producteurs semenciers, l’absence d’infrastructures adéquates pour le stockage de la semence en niveau des régions, l’égrainage simultané de la semence et la graine huilerie par la même usine accroissant les risques de mélange.

A en croire les différents participants, cet atelier de réflexion est le bienvenu pour permettre à la filière coton de relever les différents défis qui se posent dans la production de la semence.

Félix G. OUEDRAOGO

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