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Situation nationale : la jeunesse de l’opposition donne de la voix
Publié le dimanche 18 mai 2014   |  Partis Politiques


Marche-meeting
© Autre presse par Bénéwindé Bidima
Marche-meeting de l`opposition contre le Sénat
Dimanche 28 juillet 2013. Ouagadougou. L`opposition a organisé une marche suivie de meeting pour dire "Non" au Sénat


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Ceci est une déclaration de la jeunesse de l’opposition politique burkinabè sur la situation nationale faite de velléités de révision de révision de l’article 37 de la Constitution à travers un référendum que les partisans du pouvoir appellent de tous leurs voeux. De son côté, la jeunesse de l’opposition dit non à ces velléités lourdes de menaces sur la paix sociale.


Les jeunes des partis de l’opposition réunis au sein du CFOPB tiennent à interpeler l’opinion nationale et internationale sur la situation préoccupante actuelle de notre très cher pays, le Burkina Faso. En effet, depuis le 15 octobre 1987, le président Blaise Compaoré et son clan règnent sans partage et de façon autocratique sur notre pays, le Burkina Faso, «Pays des Hommes Intègres».
Aussi, la jeunesse des partis de l’opposition tient à rappeler que depuis 27 ans de règne sans partage, Blaise Compaoré a fait modifier l’article 37 de notre constitution, texte sacré qui fonde les aspirations de notre nation et du peuple burkinabè, à deux reprises dans le seul but de s’éterniser au pouvoir.

La limitation à 2 du mandat du Président du Faso est un consensus national obtenu par le peuple à l’issue de la grave crise consécutive à l’assassinat odieux du journaliste Norbert Zongo et de ses 3 compagnons. Ce compromis a permis de sauver la paix sociale et remettre la démocratie sur les rails. Malheureusement, force est de constater que cette paix chèrement acquise est remise en cause par le président Blaise Compaoré et son clan qui, depuis deux ans, manoeuvrent par tous les moyens pour modifier pour une troisième fois l’article 37 de notre constitution afin d’offrir au Président Blaise Compaoré une présidence à vie. Ce serait pour la jeunesse du Burkina Faso et le peuple burkinabè en général, un processus illégitime et un recul dangereux de notre démocratie.

Par conséquent, nous, jeunes des partis de l’opposition politique attachés au changement, épris de paix et de démocratie, mettons en garde le président Compaoré et son clan contre toute tentative de tripatouillage de notre Loi fondamentale. La jeunesse burkinabè en général, fatiguée et dégoûtée par ce long règne sans perspective, s’opposera par tous les moyens à cette forfaiture. En tout état de cause, nous tiendrons le président Compaoré comme seul responsable de toute dégradation de la paix sociale.

Face à cette situation, la jeunesse burkinabè, à travers la jeunesse du CFOPB et alliés, tient à interpeler la communauté internationale notamment :

- l’Union Africaine quant à l’application de la charte Africaine sur la démocratie et les élections en ses articles 23 à 24;
- La CEDEAO afin qu’elle active son mécanisme de prévention des crises;
- Les USA qui, malgré les discours clairs et directs du Président Obama au Ghana ; discours dans lequel, il disait que « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes » et récemment de la déclaration de son secrétaire d’Etat John Kerry, à l’endroit du président Joseph Kabila pour le respect de la Constitution de cette nation soeur qu’est la RDC, mais reste muet sur le cas du Burkina;
- L’UE et particulièrement la France qui, depuis le sommet de la Baule, avait sonné le glas des régimes dictatoriaux et donné un espoir à la démocratisation des régimes africains et inviter le président Hollande à s’inscrire dans cette dynamique.

L’histoire récente de la sous-région notamment celle de la Côte-d’Ivoire, nous enseigne que c’est maintenant que la communauté internationale doit intervenir pour dire NON aux tentatives de tripatouillage constitutionnel que Blaise Compaoré et son clan veulent opérer pour s’éterniser au pouvoir !

C’est maintenant que les partenaires traditionnels de notre pays avec, en tête, la France, l’Union Européenne, les Etats-Unis d’Amérique, la Chine-Taiwan, etc. doivent avoir le courage d’agir pour épargner à nos populations et à celles de la sous-région des lendemains difficiles !

Nous tenons à réaffirmer ici et maintenant que notre union est sans faille pour opposer une résistance farouche aux velléités de tripatouillage de notre constitution. Notre détermination est totale.

Nous lançons donc un appel solennel à la communauté internationale pour qu’elle prenne position avec le peuple burkinabè contre ces projets du président Blaise Compaoré dès aujourd’hui.

Nous, jeunesse de l’opposition politique, disons NON au REFERENDUM inutile dont l’objectif est d’asservir la population sous le joug du clan Compaoré. Nous y opposerons une résistance farouche jusqu’à notre dernière énergie et libérer définitivement notre peuple et notre pays.

NON au référendum !

NON à la modification de l’article 37 !

NON à la mise en place du Sénat !


Ont signé :

Pour l’Union pour le Progrès et le Changement (U.P.C.)
ZAGRE Léonce


Pour l’Union pour la Renaissance/Parti Sankariste (UNIR/PS)
SAWADOGO Mahamadi


Pour le Mouvement du Peuple Pour le Progrès (MPP)
OUEDRAOGO Bachir Ismaël


Pour le Parti pour la Démocratie et le Socialisme/Parti des Bâtisseurs (PDS/METBA)
KIOGO Dramane


Pour le Parti de la Renaissance Nationale (PA.RE.N)
BAZIE Abdoulaye


Pour Les Verts du Faso (V.F.)
TRAORE Ibrahim


Pour le Rassemblement pour la Démocratie et le Socialisme (RDS)
SAWADOGO Saidou


Pour L’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR)
BIRBA Mamoudou


Pour le Parti Républicain pour l’Indépendance Totale (PRIT-LANNAYA)
PAMOGDA Evariste


Pour le Mouvement pour le Progrès et le Changement (MPC)
OUEDRAOGO Mounirou


Pour le Front des Forces Sociales (F.F.S.)
SONGRE Pamoussa


N.B : la titraille est du site

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