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Sidwaya N° 7666 du 16/5/2014

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Fiscalité : Des contrôleurs de données contre les fraudes
Publié le samedi 17 mai 2014   |  Sidwaya




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La Direction générale des impôts en partenariat avec la société japonaise BMC internationale a organisé, le jeudi 15 mai 2014 à Ouagadougou, une rencontre d’information sur la règlementation fiscale des caisses enregistreuses au profit des contribuables et de tous les acteurs concernés par l’imposition au Burkina Faso.

Le gouvernement burkinabè a décidé d’innover par la transparence et l’efficacité dans la collecte des recettes fiscales. Le projet SDC-Mob qui vise à normaliser les tickets de caisse par un système de contrôle des données de vente s’inscrit dans cette logique. La Direction générale des impôts (DGI) et la société japonaise BMC partenaire pour son exécution, ont organisé, le jeudi 15 mai 2014 une rencontre d’information au profit des acteurs concernés par l’imposition au Burkina Faso.
Selon le directeur général des Impôts, Paul Nikiéma, ledit projet prend en compte une franges des acteurs de l’économie dispensés de l’usage des factures normalisées comme les entreprises de commercialisation à rayons multiples pour les opérations de vente au détail donnant lieu à la délivrance de ticket de caisse et les pharmacies. Aussi l’acquisition des contrôleurs de données rendues possibles grâce à la collaboration avec la BMC, complète la chaîne de délivrance des factures normalisées instituées par la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat gestion 2014. Cette facturation plus sécurisée, permet de répertorier l’ensemble des factures en circulation. Toute chose qui favorise l’efficacité et la transparence dans la collecte de l’impôt. M. Nikiema a invité les participants à la rencontre à s’approprier le projet qui va être mis en œuvre à travers diverses actions. A propos de la rencontre et des échanges qui vont s’ensuivre, il a laissé entendre : « Cela participe à l’instauration d’une transparence dans nos relations et surtout à un meilleur civisme fiscal (…) pour asseoir des bases pérennes et transparentes d’un partenariat sans conteste profitable à tous. »
Pour l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Masato Futaishi, le partenariat entre les autorités burkinabè et la BMC par l’intermédiaire du projet SDC exprime la volonté des premiers de moderniser et de simplifier le système fiscal du Burkina Faso. Il estime que l’utilisation des contrôleurs contribue au renforcement de la bonne gouvernance. « Ce système qui est unique dans son genre, permettra d’appréhender l’ensemble des opérations de facturation par les entreprises et d’accroître les performances de la DGI en matière de collecte de la TVA », a soutenu le diplomate. Mais en dernier ressort, a-t-il poursuivi, c’est le pays tout entier qui va bénéficier des retombées. En effet relève-t-il, on peut espérer une augmentation des ressources financières internes de l’Etat et partant, des investissements dans les domaines socioéconomiques. Par ailleurs, M. Futaishi a souligné que le partenariat s’inscrit dans le plan d’action Yokohama 2013- 2017, adopté au dernier sommet de la TICAD auquel le président du Faso,
Blaise Compaoré, a pris part. Les chefs d’Etat ont à cette occasion décidé de faire en sorte que l’aide publique au développement soit un catalyseur d’investisseurs avec la participation active du secteur privé. Dans cette dynamique, le Premier ministre japonais, Shinzo Abé, lors de sa tournée africaine en janvier 2014, s’est engagé à promouvoir l’investissement privé de son pays en Afrique. « C’est dans cette optique que nous avons décidé de soutenir le projet d’acquisition des appareils de données fiscales en faveur de la DGI par l’utilisation des fonds de contrepartie des dons japonais », a confié M. Futaishi. Celui-ci a exprimé la joie de son pays de contribuer au renforcement des capacités en matière de bonne gouvernance fiscale pour le développement du Burkina Faso par la collecte des impôts de manière transparente, équitable et crédible. Il a en sus réaffirmé la disponibilité du Japon à encourager et à appuyer l’investissement privé japonais.

Séraphine SOME/MILLOGO
serasome@yahoo.fr

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