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Tournées du président du Faso dans les régions du Burkina : Blaise Compaoré confirme son leadership national
Publié le samedi 17 mai 2014   |  L’Hebdomadaire


CNLS/IST
© Présidence par DR
CNLS/IST : le chef de l`Etat préside la 13e session ordinaire
Vendredi 16 mai 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le chef de l`Etat, Blaise Compaoré, a présidé la cérémonie d`ouverture de la 13e session ordinaire du Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS/IST)


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Le Président du Faso après le Centre Est a été à la rencontre des populations du Centre Ouest. Ce contact avec les populations, en dehors de toutes spéculations politiciennes, permet de recadrer le débat public trop étroit dans le microcosme ouagalais. Mais surtout, Blaise COMPAORE prend non seulement le pouls du pays, mais surtout développe les valeurs cardinales sur sa conception de la politique et de l’Etat de droit.



Dès les premiers jours où il s’est adressé aux Burkinabè en tant que Chef de l’Etat, Blaise COMPAORE, n’a jamais dérogé à cette doctrine qui lui est si chère que le destin du peuple se trouve entre ses mains et non de celles de quelqu’un d’autre, qui qu’il soit.

Si la classe politique et au-delà la «  société civile  », à la faveur des échéances de 2015, sont devenues adeptes des discussions en n’en plus finir, batailleuses sur la question de l’élection présidentielle, elles ont oublié que même si capitale, cette élection demeure foncièrement attachée à l’individu. Le peuple dans tout ça  ? Doit-il attendre dans les pénombres de l’oubli collectif  ?

Normalement, et le Président du Faso l’a magistralement rappelé, nous sortons d’une double élection législative et municipale, il ya seulement un an et quatre mois. A cette occasion, le parti majoritaire s’est vu conforté avec une majorité claire à l’Assemblée nationale et plus encore dans les conseils municipaux.

Mais, par une curieuse conception de la démocratie, l’opposition, à la faveur de quelques marches dans la capitale, s’évertue à vouloir inverser l’ordre des choses. Elle aurait désormais les clés pour diriger à la place des dirigeants officiels. Comme l’a dit un des leurs  : «  nos militants nous croient déjà au pouvoir  ».

Blaise COMPAORE en se rendant au contact des populations a voulu rappeler que la majorité silencieuse est seule et unique détentrice de la dévolution du pouvoir. Aussi éclairé qu’un citoyen soit parmi les éclairés, la classe politique et intellectuelle citadine notamment, elle ne saurait se substituer au peuple et parler en ces nom et place.

Un diktat qui ne dit pas son nom s’est ainsi élevé pour imposer, reléguant pour cela le peuple au rôle de faire valoir. Quand on en arrive à remettre en cause la vérité du choix des électeurs au motif de fraudes supposées, on pense forcément à l’émergence d’une dictature des minorités visibles (sic).

C’est pourquoi, il s’est naturellement appesanti sur la notion de liberté, que chacun de nous doit toujours défendre jalousement.

Notamment en matière de démocratie, la liberté de choisir devient essentielle et incontournable. Le brusque regain dans la multiplication des sorties de cette classe des éclairés pour nous expliquer les tenants et aboutissants de notre loi fondamentale finit par imprégner tout le monde de cette confiscation de la liberté.

Pour une fois que s’affrontent des conceptions idéologiques opposées, il serait vain que cette liberté ne se manifeste pas dans le terme de la souveraineté du peuple.

Blaise Compaoré dans sa posture de président de tous les Burkinabè

On a alors entendu dire que le Président du Faso est descendu dans la mêlée. C’est un argument comme un autre sauf à feindre d’occulter le fait que le message a consisté à réaffirmer des visions sur l’Etat de droit et la démocratie en général.

Ceux-ci peuvent-ils seulement prospérer sans se poser sur un socle de paix et de stabilité. Bien sûr, la stabilité est conditionnée à la capacité de l’Etat de droit à surpasser les crises auxquelles il est amené à faire face. Comment alors construire cette stabilité  ?

Là est toute la question qui permet dès lors de distinguer un Homme d’Etat, d’un politicien de circonstance, mû la plupart du temps par une ambition démesurée.

Construire la stabilité suppose pour lui de saisir le moment opportun pour distiller des messages forts. Certains auraient alors compris que ce moment choisi par le Président du Faso, pour descendre, comme ils le disent dans la mêlée, est le bon et porte un timing parfait.

A un peu moins d’un an de cette échéance importante de l’élection présidentielle, il entend camper les enjeux. Ce n’est pas une fin en soi que d’être président et surtout, président du Burkina Faso. Cette ambition doit non seulement rejoindre nos aspirations à la paix et à la stabilité, mais également à prendre en compte celles des populations à l’amélioration de leurs conditions d’existence.

En prenant cette posture de la proximité avec les populations, en étant plus à leur écoute, Blaise COMPAORE, met en avant le fait que l’histoire se construit avec eux et pas autrement. On peut exprimer toutes les opinions qu’on souhaite, grandes ou petites, il restera que sans elles, rien n’est possible. Leur mot restera toujours prépondérant.

Vous avez dit cristallisation

Il est fort compréhensible que la position d’opposant puisse s’apparenter à une sorte de pénitence. Pour certains, elle dure depuis et cela peut amener à s’inscrire dans une vision de violences, comme l’a laissé entendre des propos recueillis par une radio internationale au lendemain du meeting de Réo.

Pas de soucis (sic) pour eux s’il fallait recourir à la violence pour réussir leur changement. Il faut aussi accepter qu’il y ait des Burkinabè à ainsi s’exprimer et sans un clignement de cils. S’il a été question par ailleurs de liberté, qui est assez fou pour leur refuser la liberté de vouloir recourir à la violence.

Ils en ont le droit. Ça rejoint parfaitement le langage tenu il n’y a pas longtemps que dans peu de temps certains vont se retrouver à errer au-delà des frontières. C’est vous dire si c’est une politique consciente, pensée, voulue et assumée.

La cristallisation des esprits, on sait maintenant d’où elle vient. Il eût été plus simple pour ces adeptes de plutôt mettre sur la balance leur force de frappe électorale au lieu de leur force de frappe de la violence. Si chacun, comme les paroles peuvent nous conduire à croire, a une puissance de feu électorale, les urnes sont là, depuis 1991 pour nous garantir la paix et la stabilité.

L’histoire pour Blaise COMPAORE reste avant tout ce qu’on laisse derrière soi. Pour lui, le plus important c’est cette paix et cette stabilité et il ne prendra pour cela position pour aucun des camps, qu’il soit avec lui ou contre lui. Il s’en remet à l’arbitrage du juge suprême, parce qu’il n’a pas d’autre choix que sa voix pour guider et orienter.

Du reste, les dernières élections couplées ont donné une idée assez précise de la représentativité de chacun. Les coalitions et unions qu’on demande à voir se dessinent. En tout cas, on connait le Front républicain qui s’inscrit dans une dynamique de la préservation des acquis démocratiques de notre peuple.

Il y a également, et il ne passe pas inaperçu, le chef de file de l’opposition. En somme, il se dresse moins de divisions qu’on en a le sentiment et chacun peut faire valoir son point de vue au travers de ses électeurs ou partisans. Le tout est d’en convenir des modalités, s’il existe un minimum de bonne volonté.

L’éclatement de notre démocratie n’étant à l’avantage de personne, sinon qu’à celui de la régression sociale et politique, il faut que les protagonistes abordent ce tournant en étant bien conscient que la bonne sortie est de mettre balle à terre. Les opposants savent désormais que le camp de la majorité n’est pas comme ils l’avaient cru à l’agonie.

Le message des populations est suffisamment passé pour que la démocratie triomphe. En tous les cas, que chacun revoit ses forces lucidement et ne tente pas le diable. Nous sommes en République. Il est possible de toujours faire dans la civilité.

Souleymane KONE

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