BAD : plus de 873 milliards de F CFA investis au Burkina en 50 ans #aOuaga

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BAD : plus de 873 milliards de F CFA investis au Burkina en 50 ans

Publié le jeudi 15 mai 2014 | aOuaga.com

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BAD : c`est parti pour le jubilé d`or au Burkina
Mercredi 14 mai 2014. Ouagadougou. Centre international de conférences de Ouaga 2000. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a officiellement lancé, au Burkina, les activités de la célébration des 50 ans de la Banque africaine de développement (BAD)

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Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a officiellement lancé, dans l’après-midi du 15 mai 2014 à Ouagadougou les activités de la célébration, au Burkina, des 50 ans de la Banque africaine de développement (BAD). La célébration de ce jubilé d’or tout au long de l’année 2014 dans les pays membres sera l’occasion de passer en revue les 50 années de réalisations et de réussites de la BAD, d’évaluer sa contribution au développement de l’Afrique dans un contexte de défis. Déjà, en ce qui concerne le Burkina, la BAD a investi plus de 873 milliards de F CFA en 50 ans.

Si la Banque africaine de développement (BAD) a vu le jour en août 1963 à Khartoum au Soudan, c’est le 10 septembre 1964 qu’elle a commencé ses opérations et la première réunion du conseil des gouverneurs s’est tenue du 4 au 7 novembre 1964 à Lagos au Nigeria. Cette année 2014, la banque a donc 50 ans et sa direction a décidé de la célébration tout au long de l’année avec comme point d’orgue le 4 novembre prochain, date du retour de la banque à Abidjan en Côte d’Ivoire d’où elle était partie compte tenu de la crise ivoirienne.

Au Burkina, les activités commémoratives prévues sont l’organisation de journées portes ouvertes du bureau national de la Banque africaine de développement (BAD) au Burkina, une exposition sur les réalisations de la banque au pays des Hommes intègres, des visites d’établissements d’enseignement pour présenter la banque ainsi que sa stratégie nationale. Il est prévu d’autres activités comme des entretiens ciblés avec la presse nationale et des jeux radiophoniques au profit du grand public. Les activités programmées vont pouvoir se dérouler maintenant après leur lancement officiel par le Premier ministre Luc Adolphe Tiao. A la cérémonie qui y a été consacrée, la représentante-résidente de la BAD au Burkina, Ginette Nzau-Muteta, a souligné que la BAD est aujourd’hui la première institution de financement du développement en Afrique au regard de sa réputation, de sa solidité financière bien assise (elle bénéfice d’un triple A des agences de notation), de la confiance de ses actionnaires et de ses 50 ans bien sonnés. Elle a rappelé que la BAD, en 1964, c’était 23 pays membres, 250 millions de dollars américains et 10 agents. Aujourd’hui, la banque c’est 54 pays membres dont 26 non Africains (le dernier pays à adhérer est le Luxembourg), 2 000 agents, un capital autorisé de 103 milliards de dollars américains.

Pour l’avenir, la banque, selon sa représentante-résidente au Burkina, entend contribuer à efficacement à relever les défis de la transformation de l’Afrique. Pour ce faire, la BAD va concentrer ses actions, au cours de la prochaine décennie, dans les domaines d’intervention comme le développement des infrastructures; l’intégration économique à travers l’intégration régionale; la promotion de la bonne gouvernance, du secteur privé et du savoir technologique.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, a fait un témoignage à la cérémonie en sa qualité de gouverneur du Groupe de la BAD pour le Burkina. Il a souligné que le Groupe de la BAD entretient un partenariat soutenu de 40 ans avec le Burkina. Un partenariat à travers lequel la banque intervient dans des secteurs porteurs par le biais de 8 projets. Le ministre et gouverneur s’est dit confiant que la BAD sera au coeur de la transformation du continent africain.

Dans un speech improvisé en lieu et place du discours qu’il devait lire "pour ne pas répéter ce qui a été déjà dit", le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a souligné que la BAD est l’une des rares institutions créées dans les années 60 et qui existe toujours. Il a apprécié l’ouverture de la BAD à des pays non africains, les financements structurants de la BAD.

La cérémonie de lancement a été aussi marquée par la projection de deux courts métrages, l’un sur l’historique de la BAD et sa vision pour l’avenir et l’autre sur la présence de la banque au Burkina. Sur ce dernier point, il ressort que de 1967 à nos jours, la BAD a investi plus de 873 milliards de F CFA au pays des hommes intègres dans les infrastructures, le développement rural, la gouvernance et le développement des ressources humaines. A l’heure actuelle, le portefeuille actif de la banque au Burkina comprend 12 opérations d’un montant total de 254 milliards de F CFA. Sur ce montant, 48% reviennent au secteur des transports, 20% à celui de l’eau et de l’assainissement, 18% au secteur social, 8% à l’énergie et 6% à l’agriculture. Parfait Zongo, vice-président du Parlement des enfants du Burlina, et Siaka Coulibaly, président du Centre de suivi et d’analyse citoyenne des politiques publiques (CDCAP) sont intervenus à la cérémonie sur le thème "L’Afrique que nous voulons dans 50 ans, le rôle attendu de la BAD".

Après la cérémonie de lancement des activités commémoratives, la représentante-résidente de la BAD au Burkina a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a été question des interventions de la banque au Burkina, des modalités d’appui à la transformation de l’Afrique pour les prochaines 50 années.

Séni DABO

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