C’est sous le parrainage de François Compaoré, conseiller spécial à la présidence du Faso, que la Coalition des associations œuvrant dans le domaine de la santé et de l’éducation de l’arrondissement de Boulmiougou (CASE) a lancé officiellement ses activités. La cérémonie s’est tenue le 10 novembre 2012, au palais de la jeunesse et de la culture Jean Pierre Guingané.
Créee le 16 juillet 2012, la coalition des associations œuvrant dans le domaine de la santé et de l’éducation regroupe à son sein 32 associations. Elle a pour mission d’accompagner les mouvements associatifs de la commune dans l’atteinte de leurs objectifs concernant la santé et l’éducation. Depuis sa création, la coalition a réalisé avec le concours de ses partenaires techniques et financiers des actions porteuses d’intérêt socio-économique dans l’arrondissement de Boulmiougou. Sur le plan éducatif, ce sont environ 15 élèves, allant de la 6e à la terminale, qui ont bénéficié d’une prise en charge partielle ou totale de leurs frais de scolarité. Pour ce qui est de la santé, les membres de la Case ont pu bénéficier d’une formation sur la lutte contre la pratique de l’excision et d’une sensibilisation sur la santé maternelle.
La cérémonie était l’occasion pour la coalition de lancer ses activités dans le domaine de la sécurité routière sous le thème de : « Femmes et sécurité routière ». A travers ce thème, explique Safiétou Ily, présidente de la CASE, la coalition veut dire non à l’insécurité routière et exprimer son profond engagement dans le combat. 300 membres de la coalition ont également bénéficié, à l’occasion du lancement des activités, d’un atelier de formation et de sensibilisation sur la circulation et la sécurité routières, grâce à l’accompagnement de l’office national de sécurité routière (ONASER). Le directeur général de l’ONASER, Alain Dabiré, a voulu que se greffe à cette cérémonie, le lancement des activités de communication et de sensibilisation sur la sécurité routière des fêtes de fin d’année. Au titre de ces activités, figurent, non seulement, le lancement du site web de l’ONASER, des ateliers de formation et de sensibilisation au profit des conducteurs routiers, des professeurs de lycées et collèges et des élèves, mais aussi des émissions radiophoniques et télévisuelles sur la sécurité routière. Il est également prévu une remise de matériels à certaines structures.
Pour le directeur de l’ONASER, le lancement de ces activités est nécessaire, vu que la période des fêtes de fin d’année est la période la plus accidentogène de l’année. ‘’On y observe toutes sortes de comportements à risque qui occasionnent malheureusement beaucoup d’accidents de la circulation routières qui se soldent par des blessures graves et au pire des cas, par des pertes en vies humaines’’, a-t-il argumenté.
Alain Dabiré s’est réjoui du choix du thème « Femmes et sécurité routière », car, dit-il, les femmes ne font rien à moitié. ‘’Avec l’engagement des femmes, l’espoir d’une culture de la sécurité routière est permis dans notre pays, parce que ce sont elles qui sont au centre de l’éducation des enfants. Ce sont également elles qui se comportent mieux en circulation’’, a-t-il ajouté. Il a, par ailleurs, invité tous les participants à faire de la sécurité routière leur cheval de bataille. La présidente de la CASE, Safiétou Ily, a traduit sa gratitude à l’ONASER pour avoir bien voulu accompagner la CASE par cet atelier qu’elle juge instructif, car soutient-elle : ’’Chacun et chacune de nous, de façon directe ou indirecte, est chaque jour confronté aux problèmes liés à l’ignorance ou au non respect des règles de la circulation en ville ou en campagne’’
